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Aubervilliers : Climb Up engagé dans un dialogue constructif avec ses équipes

Si aujourd’hui les salles d’escalade continuent de se développer à grande vitesse (avec toutefois un ralentissement constaté depuis quelques mois), attention aux apparences trompeuses qui pourraient laisser penser que l’ouverture d’une salle rime avec gros bénéfices et dividendes à gogo.

En effet, malgré la volonté affichée de proposer des services premiums, doublée de l’impression de faire du chiffre, le contexte économique est pourtant très tendu pour les salles d’escalade (plus globalement, le secteur des loisirs est fortement touché économiquement parlant actuellement).

Conséquence directe ou pas, il y a une petite dizaine de jours, une partie des salariés de Climb Up Aubervilliers se mettaient en grève pour protester contre les conditions de travail devenues (trop) difficiles. Une grève oui, mais avec la volonté d’avancer, d’instaurer un débat et de faire bouger les choses.

Suite au mécontentement des équipes, il était important pour la direction France de Climb Up d’apporter quelques éléments de réponse, mais surtout d’entrer dans une discussion constructive avec les salariés qui font vivre la salle.

Voici le communiqué de Climb Up

Le samedi 29 et le dimanche 30 mars 2025, un mouvement de grève s’est tenu à Climb Up Aubervilliers, initié par une partie du personnel de la salle. Le groupe Climb Up a immédiatement pris la mesure de la situation.

Dès le 1er avril, le président fondateur François Petit, accompagné du directeur général et de la directrice des ressources humaines, s’est déplacé depuis Lyon pour rencontrer les salariés mobilisés. Un échange approfondi de plus de trois heures s’est tenu sur site, dans un esprit d’écoute, de respect et de responsabilité.

Deux jours après cette rencontre, un plan d’action a été arrêté, traitant la plupart des sujets soulevés.

Dès le début de la semaine prochaine, un CSE exceptionnel sera mis en place afin d’apporter des réponses concrètes à l’ensemble des revendications, avec des solutions opérationnelles dans un délai d’une semaine.

Le bien-être au travail est une préoccupation centrale de Climb Up depuis sa création. Ce n’est pas un sujet nouveau. Le groupe mène depuis quatre ans une étude interne sur la qualité de vie au travail à l’échelle nationale, avec des résultats analysés chaque année pour ajuster les pratiques de management et d’organisation.

Climb Up tient à rappeler que le respect, l’entraide, l’engagement, l’effort et la confiance sont les piliers fondateurs de son projet. Des valeurs incarnées depuis l’origine par François Petit, figure emblématique du secteur, qui connaît l’intégralité des métiers de l’escalde et reste profondément attaché à l’éthique de cette discipline.

Dans un contexte de marché économique tendu et anxiogène, Climb Up reste mobilisé pour garantir à ses équipes des conditions de travail à la hauteur de ces engagements.

Climb Up réaffirme son ambition de proposer une pratique de l’escalade ouverte à toutes et tous, quels que soient l’âge, le niveau ou la condition physique. Le groupe rappelle également son engagement actif en faveur de l’inclusion et de l’accessibilité, illustré par de nombreuses initiatives :

  • Footing Vertical : conçu pour ouvrir les portes de l’escalade aux personnes sédentaires, handicapées, en perte d’autonomie, ou en surpoids
  • Moniteurs formés à l’APA (Activité Physique Adaptée)
  • Entrées gratuites pour les femmes durant Octobre Rose

Le groupe poursuit donc ses échanges avec les équipes d’Aubervilliers avec l’objectif de renforcer le dialogue, d’apporter des réponses concrètes et de continuer à faire évoluer l’environnement de travail dans le respect des valeurs fondatrices de Climb Up.

Effet boule de neige ?

Depuis, un autre mouvement de grève a vu le jour, dans les salles parisiennes de Climbing District cette fois. Et ce sont , en plus des revendications sur les conditions de travail, essentiellement les licenciements économiques qui sont reprochés alors que dans le même temps le groupe ouvre des salles à l’étranger à prix d’or. Il est évident que des questions se posent et que le timing n’est pas idéal.

Globalement, les salles d’escalade vont clairement être amenées à retravailler ou poursuivre leurs engagements sur le bien-être de leurs équipes afin de ne pas perdre la face et de conserver un service premium de qualité. En effet, dans un contexte parfois compliqué pour trouver du personnel qualifié, il semble plus qu’important que les salariés se sentent sereins et en confiance.

Publié le : 07 avril 2025 par Charles Loury

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