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Arkose rachète Vertical’Art Chevaleret à Paris

© Coll. Vertical'Art

 

Il y a quelques jours, le groupe Vertical’Art annonçait la fermeture de ses 2 salles Parisiennes, Vertical’Art Pigalle et Vertical’Art Chevaleret. Si pour la salle de Pigalle, aucun repreneur ne s’est manifesté, pour Chevaleret, le groupe Arkose a fait le parie de reprendre cette salle, avec une bonne situation géographique (13ème arrondissement) pour compléter le maillage des salles Arkose d’ores et déjà implantées dans la capitale.

Offrant déjà le plus gros réseau de lieux de pratique de l’escalade dans le Grand Paris avec 11 établissements, Arkose rajoute un 12ème espace de 1400m2 qui propose plus de 150 blocs de tous niveaux pour adultes, un espace dédié aux enfants, un restaurant qui rejoint les Cantines labellisées écotable du réseau, et une superbe terrasse pour profiter des journées ensoleillées de l’été !

Le choix a été fait par Arkose de conserver les équipes de Chevaleret qui se sont vues briefer pour prendre un virage nécessaire et adopter les nouveaux  standards Arkosiens.

Grégoire de Belmont, l’un des associés du groupe Arkose, nous confiait:

Nous sommes ravis d’avoir pu mener à bien cette acquisition en un temps record. Cette salle complète parfaitement notre maillage local, confirme notre position très forte en région parisienne, tout en ajoutant un 27ème climbing loft à notre réseau, et conforte notre position de leader et de consolidateur français. Notre stratégie de maîtrise des taux d’effort se voit confortée par le départ de notre confrère du marché parisien suite à cette transaction et la fermeture quasi concomitante de leur second lieu.

Nous avons à coeur désormais d’intégrer totalement Arkose Chevaleret à notre réseau, afin d’ouvrir aux fidèles du spot les portes de nos autres climbing lofts, mais aussi en permettant désormais à la communauté Arkose de profiter de cette nouvelle offre !

 

La question du départ de Vertical’Art de Paris

Le groupe Vertical’art a communiqué sur son désir de se consacrer au développement des salles en Province, tout en mettant fin à la course au développement Parisien devenu trop compliqué car très concurrentiel.

Pas un seul mot néanmoins, sur la rentabilité des salles de Pigalle et Chevaleret, mais la question se pose tout de même, et légitimement. On imagine en effet facilement que si les salles avaient été rentables, il n’y avait aucune raison valable de les fermer/vendre. Selon nos informations, les loyers exorbitants de ces 2 salles étaient difficiles à absorber pour atteindre l’équilibre financier, même à Paris où le nombre de pratiquant est exponentiel. Ce serait la raison principale du départ de Vertical’Art de Paris.

Mais alors, le groupe Arkose fonce-t-il dans le mur ? Toujours selon nos informations, le loyer aurait été négocié, sans quoi Arkose ne se serait pas lancé dans l’aventure. Désormais l’objectif est clair pour Gregoire De Belmont: faire de cette salle une salle Arkose à part entière.

Cette aventure qui se termine pour Vertical’Art à Paris démontre que le marché des salles n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît, avec, en plus d’une concurrence féroce dans certaines zones, des charges extrêmement élevées qui ne permettent pas toujours d’être rentable. La vigilance est donc de plus en plus de mise pour les nouvelles structures qui sortent de terre avec des études de marché plus poussées, et une attention toute particulière sur la qualité de ces lieux de vie qui se doivent sans cesse d’évoluer avec la demande des clients.

 

Publié le : 27 juillet 2024 par Charles Loury

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