Anouck Jaubert : une carrière à toute vitesse
Retour sur l’une des plus grosses carrières Françaises dans le monde des compétitions : celle d’Anouck Jaubert, qui a récemment pris sa retraite sportive, à l’issue des Jeux Olympiques de Tokyo. Voici le dernier numéro de Grande Voix, le support d’information long format de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade.
Au sommet de la hiérarchie mondiale de l’escalade de vitesse depuis 2014, la Française Anouck Jaubert n’a pas attendu de quitter les podiums internationaux pour tirer sa révérence. Une sortie par la grande porte, épilogue d’un parcours sans faute.
C’est une page qui se tourne. Et une autre qui commence doucement à se remplir pour Anouck Jaubert. Après dix années passées en équipe de France, la spécialiste tricolore de l’escalade de vitesse a décidé de tirer sa révérence après les JO de Tokyo. Sixième de l’événement sportif planétaire, proche du podium, elle a inscrit son nom dans le grand livre de l’épopée olympique, alors que l’escalade y était représentée pour la première fois. Un grand pas pour l’Histoire de la discipline, un petit pas dans la belle histoire sportive de la grimpeuse.
Née à Saint-Étienne, Anouck Jaubert, éclectique, s’est essayée à plusieurs sports avant de trouver sa voie dans l’escalade. Danse, patin à glace, gymnastique, judo : autant de disciplines qui l’ont formée et forgée à devenir l’une des toutes meilleures sprinteuses verticales du monde pendant plusieurs années. Si la jeune fille pratiquait occasionnellement l’escalade en famille, c’est au collège qu’elle se découvre une réelle affinité pour ce sport en participant à des compétitions scolaires. Et avec Anouck Jaubert, quand il y a coup de foudre sportif, les choses s’enchaînent très rapidement.
« Une sportive exceptionnelle » , Sylvain Chapelle