Le contenu

Daniel Woods travaille depuis plus de trois mois deux 9A bloc !

Depuis plus de trois mois, Daniel Woods est complètement envoûté par ses deux projets en 9A.

2021 sera-t-elle l’année de la démocratisation du 9A bloc ? Après l’enchaînement de la version assise de « The Big Island » que Simon Lorenzi propose à 9A, c’est au tour de Daniel Woods de nous parler de ses gros projets du moment, qui gravitent également dans le neuvième degré.

Cela fait quelque temps que vous n’avez pas entendu parler de Daniels Woods ? C’est normal. Depuis le mois de novembre, le bloqueur américain a jeté son dévolu sur deux projets extrêmes et n’a posé ses doigts nulle part ailleurs que sur ces deux lignes là ! Pour cause, ces deux blocs sont à coup sûr dans le 9A d’après lui.

Le premier de ses projets est situé dans l’eldorado canyon, au Colorado et se nomme « Megatron ». Il s’agit d’une connexion entre un 8C et un 8B+, sans possibilité de repos, créant un ensemble de 15 mouvements extrêmes le long d’une proue déversante. C’est l’un des plus gros projets des États-Unis, que l’américain essayait il y a déjà plus de deux ans.

Son autre projet en 9A est « Sleepwalker sit », qui, comme son nom l’indique, n’est autre que la version assise de « Sleepwalker » 8C+. La version debout, que Daniel avait enchaînée le 21 janvier 2019, est à elle seule considérée comme l’un des plus durs enchaînements des USA. La version assise rajoute un passage en 8B à ce 8C+, pour un total de 16 mouvements, sans la moindre possibilité de repos.

Séance après séance, l’américain réalise des progrès dans ces deux projets, qui sont devenus une réelle obsession pour lui. Un vrai combat physique et mental, comme il n’a encore jamais été confronté jusque-là.

Depuis novembre, j’ai été obnubilé par deux projets qui sont très difficiles pour moi. Je n’ai rien essayé d’autre que ces deux lignes. J’ai fait de petits progrès. Jusqu’à maintenant, je n’avais jamais travaillé un bloc plus de 15 jours. Pour ces deux blocs, j’ai arrêté de compter à partir de 20. La monotonie de répéter toujours les mêmes mouvements, de composer les mêmes sections, de maintenir une qualité de peau assez bonne et de faire face aux aléas météo s’est accumulée mentalement.

Une partie de moi veut lâcher prise, mais une autre partie me pousse à continuer, à aller plus loin, à dépasser les limites et atteindre quelque chose que je n’ai encore jamais fait. Pour être honnête, c’est addictif, ça vous rend fou.

J’essaie, c’est tout ce que je peux faire. Je sais que ces lignes sont possibles et je veux les enchaîner, mais en fin de compte, il faudra attendre un jour de chance où les condis seront bonnes, où le corps sera parfaitement prêt et où la tête sera en mode pilote automatique. »

  • Voici en vidéo son meilleur essai dans « Sleepwalker sit »:

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par Daniel Woods (@dawoods89)

Publié le : 19 février 2021 par Nicolas Mattuzzi

# Actualités PG# Univers Falaisecroix en falaise

daniel woods