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L’escalade olympique en quelques mots

Depuis que l’escalade a intégré le programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, de nombreuses confusions ont été lues, entendues ou racontées.

Jorg Verhoeven, membre de la commission des athlètes de la fédération internationale, fait le point et nous explique clairement les différentes règles du format olympique.

  • Voici son communiqué :

L’escalade est un sport olympique. Du moins pour le moment. Durant les Jeux Olympiques d’été de Tokyo en 2020, l’escalade sera l’un des 33 sports, avec 20 grimpeuses et 20 grimpeurs en compétition pour deux des 339 médailles.

Il y a eu de nombreuses confusions concernant le format de la compétition et la façon de se qualifier pour y participer, et comme les derniers détails viennent d’être décidés par le CIO et l’IFSC, voici un résumé du déroulement de l’évènement et la façon d’y accéder.

Format

Un format combiné a été choisi, ce qui signifie que les trois disciplines de l’escalade de compétition seront impliquées : la vitesse, le bloc et la difficulté. L’événement durera quatre jours et comportera deux tours :

Un tour de qualification (les 20 grimpeurs – 1 jour pour les femmes et 1 jour pour les hommes)

Un tour de finale (les 6 meilleurs grimpeurs – 1 jour pour les femmes, 1 jour pour les hommes)

Les deux tours comprennent toutes les disciplines. L’ordre respectif est le suivant :
– vitesse (2 runs)
– bloc (4 blocs)
– difficulté (1 voie)
Avec un repos variant de 15 minutes à 2 heures entre les disciplines pour chaque grimpeur1.

Les résultats seront calculés en multipliant la place de chaque grimpeur dans chaque discipline.

Système de sélection

Un système de qualification olympique a pour but de sélectionner les meilleurs compétiteurs hommes et femmes, mais aussi d’assurer une certaine universalité tant du point de vue géographique que du point de vue du genre (hommes ou femmes).

Ceci explique les moyens de sélection suivants :

  • Les championnats du monde de combiné – Tokyo 2019 (7 places : le top 7 de la compétition)
  • Une compétition sélective spéciale2 – 2019 (6 places : le top 6 de la compétition)
  • Les championnats continentaux3 – 2020 (5 places : la première place de chaque championnat continental4)
  • Pays d’accueil (1 place)
  • Invitation de la tripartite5 (1 place)

Au total, cela fait bien 20 grimpeurs par genre6

Remarques :

  1. Repos lors du tour de qualification : minimum 30 minutes avant le bloc et 120 minutes avant la difficulté.
    Repos lors du tour de finale : minimum 15 minutes avant le bloc et 15 minutes avant la difficulté.
  2. Le top 20 du classement général des coupes du monde 2019 sera invité à la compétition sélective spéciale, qui se déroulera selon le format olympique.
  3. Si un grimpeur s’est déjà qualifié lors des championnats du monde ou de la compétition sélective spéciale, le prochain grimpeur le mieux classé des championnats continentaux sera sélectionné.
  4. Les championnats continentaux sont les suivants : Asie, Europe, Amérique, Afrique et Océanie.
  5. Invitation de la tripartite : une commission composée du Comité International Olympique, du Comité National Olympique et de la fédération internationale d’escalade choisira une grimpeuse et un grimpeur « respectant une représentation universelle », c’est-à-dire que ce grimpeur et cette grimpeuse proviendront probablement des pays ou continents les moins représentés.
  6. Un quota maximum de deux grimpeurs par pays et par genre s’applique.

Publié le : 17 avril 2018 par Nicolas Mattuzzi

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