Adidas Rockstars 2017: des finales spectaculaires !
Toutes les stars du monde entier sont présentes, l’arène de Stuttgart est pleine à craquer, les blocs envoient du lourd et les finalistes ont les crocs. C’est rock, ce sont des stars, oui, les Adidas Rockstars portent bien leur nom !
Hier soir avaient lieu les finales de cette édition 2017. Des finales dont la recette est unique: ici, les six finalistes s’affrontent d’abord dans deux blocs. Seuls les trois meilleurs grimpeurs poursuivent la compétition dans un troisième bloc de finale, qui sélectionne alors les deux meilleurs grimpeurs pour la super-finale: un ultime bloc, identique pour chacun des deux finalistes, qu’il faut enchaîner le plus vite possible pour remporter le titre de « Rockstar ».
Les deux premiers blocs…
Volumes, jetés, mouvements dynamiques, contrepointes… Voilà le thème de la soirée décidé par l’équipe de choc venue ouvrir les blocs de cet événement.
Et à ce jeu, le champion du monde en titre Tomoa Narasaki est le plus fort. Le premier bloc ? Il le sort à vue, quand Jongwon Chon mettra six essais. C’est dire si le japonais était en forme ! Le deuxième bloc ? Il lui demandera un peu plus de travail que le premier, mais tout de même, il parvient à l’enchaîner en quatre essais.
À l’issue des deux premiers blocs, Tomoa Narasaki prenait donc la tête de la compétition, devançant son compatriote japonais Kokoro Fujii et le coréen Jongwon Chon. Ces trois garçons seraient donc les trois finalistes à poursuivre la bataille dans le bloc 3. Ainsi, Makoto Yamauchi se faisait écarter, terminant entre les deux russes Dmitrii Sharafutdinov et Alexey Rubstov. Mission réussie pour les asiatiques: à ce moment déjà des finales, le podium était déjà 100% asiate.
Chez les femmes, le classement sur ces deux premiers blocs se dessine assez facilement. Elles ne sont que trois à toper les deux premiers blocs, et ça tombe bien, il y a trois places pour la suite. Mention spéciale tout de même à l’américaine Alex Puccio, impressionnante sur ce début de soirée. Elle se paye le luxe d’enchaîner le premier bloc, puis le deuxième bloc à vue !
Même Janja Garnbret ne peut pas en dire autant, elle qui mettra quatre essais dans le deuxième bloc. Mais en prenant la deuxième place à ce moment des finales, elle s’assure de son billet pour le troisième bloc.
Enfin, pour ajouter un peu de piment japonais à cette finale, c’est Miho Nonaka qui prend la troisième place, validant les deux premiers blocs en six essais. L’aventure s’arrêtait donc pour Akiyo Noguchi, qui ne réalisera que le premier bloc. Shauna Coxsey ne parvient pas à s’exprimer pleinement, n’enchaînant aucun bloc, tout comme Aya Onoe.
Le bloc #3
Plus que trois grimpeurs dans le bloc 3 donc, avec seulement deux places à prendre. Moment décisif de ces finales donc.
Et chez les hommes, ça ne plaisante pas. Tout le début du bloc se fait en traversée, dos au mur, face au public. Jongwon Chon donne le ton. Il est le premier à s’élancer dans le bloc… Et le sort à vue ! Le coréen est assuré de participer à la superfinale.
Kokoro Fujii tombe à plusieurs reprises dans le crux du bloc. Les minutes s’écoulent, il ne parvient pas à enchaîner le bloc.
Tomoa Narasaki n’a donc pas le choix. S’il veut défendre son titre de Rockstar remporté l’année dernière, il doit monter au sommet de ce bloc pour aller défier Jongwon Chon en superfinale. Encore plus épatant que le coréen, il avale les mouvements de ce troisième bloc en quelques secondes, le réalisant à vue lui aussi. Les deux superfinalistes étaient donc Jongwon Chon et Tomoa Narasaki. Un duel qui s’annonçait palpitant !
Chez les femmes, le bloc 3 demande de la force et un bon gainage au moment d’envoyer la main droite sur cette épaule. Et cette fois-ci, c’est Janja Garnbret qui sera la grimpeuse à enchaîner ce bloc le plus rapidement. Plutôt que d’envoyer en épaule sur la prise, la jeune slovène décide de jeter à deux mains dessus… Un mouvement qui s’avère payant au cinquième essai !
Quand on demande de la force, la puissante américaine Alex Puccio répond présente. Et même si elle mettra un essai de plus que Janja pour atteindre le sommet, elle s’assure de prendre sa place en superfinale.
En effet, la japonaise Miho Nonaka ne parviendra pas à enchaîner ce bloc, ne validant que la prise bonus. Les finales s’arrêtent là pour elle. C’est depuis le banc des spectateurs qu’elle regardera le combat final entre Janja Garnbret et Alex Puccio.
La superfinale !
Nous y voilà ! Le grand moment attendu par tous: la superfinale des Adidas Rockstars. Il faut à la fois enchaîner ce bloc, mais surtout être le premier grimpeur à le faire.
3, 2, 1… C’est parti. Janja Garnbret et Alex Puccio grimpent en parallèle, sans se voir. Première tentative: elles chutent, en même temps, au même endroit. Changement de méthode pour les deux superfinalistes. Nouvelles chutes. Ce bloc est loin d’être si facile, surtout que les deux grimpeuses ne prennent quasiment aucun temps de repos entre les essais.
Finalement, Alex Puccio fait parler sa force et serre cette grosse pince main gauche, un mouvement qui posera problème à Janja. L’américaine est déjà sur la prise suivante, et s’envole au sommet du bloc Elle tape le buzzer, remportant ainsi les Adidas Rockstars. Alors que sa dernière victoire sur cette compétition remontait à 2012, cette année, Alex Puccio est la nouvelle Rockstar !
Chez les hommes, Jongwon Chon et Tomoa Narasaki sont bien décidés à ne faire qu’une bouchée de leur bloc de superfinale. À peine le chrono lancé que les deux grimpeurs se ruent sur leur bloc ! Et en terme de vitesse d’exécution, le japonais Tomoa Narasaki est imbattable !
Il jette sur l’énorme prise, avant de la chevaucher en un mouvement et de filer vers le buzzer. L’année dernière, il avait réalisé le bloc de superfine en 14 secondes. Cette année, en 16 secondes, le japonais remportait son deuxième titre d’affilée de Rockstar !