Limites mentales, les hauts et les bas du travail d’une voie
Caroline Minvielle nous livre un joli récit de sa réalisation de « Classe croute », 8b sur la falaise de Mollans.
Elle revient notamment sur tout le processus mental pour atteindre ses limites, et toutes les difficultés rencontrées pour travailler une voie à son plus haut niveau en enchaînant déception, frustration, et moments de joie et de satisfaction…
« J’ai passé ce mouvement mais la voie n’était pas finie. A chaque fois, en travaillant la voie, quand je passais le mouvement, j’enchainais la fin. Mais cette fois, 3 mouvements plus loin, l’esprit certainement saturé d’informations, j’ai commis la petite erreur, celle qui coûte cher… J’ai oublié de replacer mon pied exactement comme il faut pour la poussée suivante et j’ai zippé… Tout le monde en bas était surpris et a exprimé sa déception par un terrible « Ooooohhhh noooon ! ». Moi j’ai rien compris… Ce n’est qu’une fois pendue au bout de la corde que j’ai compris que c’était fini… »