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Une saison internationale pleine d’enseignements pour le bloc français…

Une saison de Coupe du monde sans podium chez les hommes, mais trois Français en finale des Championnats du monde. Un circuit international florissant chez les femmes, mais aucune finaliste à Bercy.  » On a appris beaucoup de choses cette saison. Et nous sommes entrain d’en tirer les leçons.  » Le point avec l’entraîneur national Rémi SAMYN.

La stratégie 2016. «  Nous étions avant tout focalisés sur les Championnats du monde de Paris. Cela reste la plus grosse compétition que connaît notre sport pour le moment, et elle se déroulait à la maison : les athlètes en ont fait leur principal objectif de la saison. Cela explique certains de nos choix sur le circuit international. Pourquoi nous avons fait sauter certaines étapes à des grimpeurs de premier plan notamment, afin de gérer au mieux le rythme de la saison en vue de son principal évènement « , explique Rémi SAMYN.

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La France, 2e nation de la planète bloc en 2016. Le même résultat qu’en 2015 : la sélection nationale commencerait-elle à s’y habituer Rémi ?  » Non. Nous avions comme objectif commun de figurer tout en haut du classement des pays. Nous savions que notre principal adversaire serait le Japon. Ils ont montré ces dernières années qu’ils étaient la nation montante de notre discipline. Ils ont encore passé un cap cette année. Impériaux chez les hommes, toujours présentes chez les femmes. « 

– Nous ne sommes donc pas la nation la plus forte en 2016, mais continuons d’afficher une densité qu’aucune équipe n’égale. Nous avons quatre grimpeurs chez les hommes et trois chez les femmes, tous capables sur chaque étape de jouer la première place. « 

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L’armada du bloc français.

Jérémy BONDER, Manu CORNU, Mickael MAWEM et Alban LEVIER. Chez les hommes, quatre grimpeurs ont affirmé leur présence au plus haut niveau cette saison.

Ce n’est pas une nouveauté pour Jérémy BONDER et Alban LEVIER. Ils étaient déjà montés sur des podiums internationaux, Alban prenait la victoire de l’étape de Toronto en 2015. Ils n’ont pourtant pas pris de médaille cette saison.  » Alban a du digérer une saison 2015 pleine de réussites. Ce n’est pas facile d’entamer un circuit avec le statut de favori. Et même s’il était en réalité le plus consistant de l’équipe cette saison, il a grimpé crispé dans certains moments décisifs. 

– On peut faire un constat comparable pour Jérémy, il est très fort et a l’expérience du très haut niveau. Mais comme Alban, il est un peu trop dans le contrôle parfois. Il peut manquer un peu de lâcher prise, un peu de cette folie qui permet de remporter une finale. « 

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Pour Manu CORNU et Mickael MAWEM en revanche, cette saison 2016 a été marquée par leur émergence au plus haut niveau.  » A contrario, Micka et Manu doivent chercher à se canaliser. Ils ont explosé cette saison et manquent encore d’expérience et de capacité à contrôler certains moments clés. Mais ils sont capables de moments de folie, d’aller chercher une médaille sans douter « , analyse Rémi SAMYN.

Publié le : 03 novembre 2016 par Nicolas Mattuzzi

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