Yearly Archives: 2016

Imaginez un peu le tableau… 3 des meilleurs grimpeurs du monde se rendent au Mt Mizugaken, au Japon, pour défier un highball des plus extrêmes, coté 8C. Le verdict: avantage à notre trio de choc, qui n’aura pas mis trop de temps à dompter ce monstre de roche!

Adam Ondra, Jongwon Chon (vainqueur du classement général de la coupe du monde de bloc en 2015) et Sachi Amma signent une triple ascension de « Asagimadara » 8C. Pour la petite histoire, cette ligne a été ouverte par Tokyo Muroi qui proposait 8C+, après avoir réalisé ce highball sans le moindre crash-pads… Il fut ensuite répété par Toru Nakajima et Toshi Takeuchi avant le trio Ondra-Amma-Chon.

Photos:  Eddie Gianelloni
Source: UKC

Deux ans après  l’ouverture le 13 décembre 2013, Vertical ‘Art s’agrandit fortement, voici le communiqué:

« Nous avons acheté le local juxtaposant le notre pour développer notre activité. L’extension de notre salle représente une surface de 800m2 supplémentaire entièrement dédiée à la pratique de l’escalade, faisant de Vertical ‘Art la plus grande salle de bloc Parisienne et l’une des plus grandes de France.

Des profils tout droits sortis de notre imagination grimpante, pensés et dessinés avec l’aide de toute l’équipe…  Alban Levier, Vincent Prot Et Bruno Delon ont tous trois travaillés à nos côtés pour imaginer et concevoir des blocs inédits pour compléter notre offre.

La salle va proposer plus de 1000m2 de surface grimpable dans un espace de 2000m2!

Nous agrandirons la salle de musculation cardio/fitness et proposerons des nouveautés dans le monde grimpant que nous garderons secret jusqu’à l’ouverture !

Après de longs mois à travailler en ce sens, d’échanges avec nos constructeurs, nous pouvons enfin l’annoncer!

Nous inaugurerons la salle le samedi 09 avril 2016 avec un contest ouvert à tous à partir de 14h00. Vous y trouverez une quantité de blocs dépassant l’entendement, des prises et volumes des 4 coins du monde sur une surface grimpable doublée! Plus d’information très rapidement sur notre site www.vertical-art.fr, notre compte Instagram #verticalartclimbing et notre page Facebook Vertical’Art78.

Nous attendrons mi-Juin pour organiser un très gros contest avec prize money, speaker, deux niveaux de difficultés, amateur et confirmé, et une soirée Mix Electro pour boucler ce samedi alliant sport, détente et festivité ! »

Juillet 2015, Allemagne, Friedrichshafen, sur le stand Petzl, autour d’une bonne bière (coutume locale oblige !!). On papotte, on grignotte, on parle produits, nouveautés, quand soudain : 

«  Et voici notre  nouveau baudrier adulte ».

Mon rythme cardiaque s’accélère, j’ai peur, je sue, qu’est-ce qui m’arrive ? On nous a drogué ? Ah je comprends, on nous fait une blague !? On nous présente un baudrier enfant visiblement, limite nouveau-né si j’en crois la taille du sac de rangement ? Bon c’est sympa, il a l’air joli mais moi les baudriers pour nourrisson…

« Et voilà le Sitta, 270g en taille M, taillé pour le haut niveau ».

Ce n’était visiblement pas une blague.

La première sensation est l’étonnement. 270g et ça ressemble quand même à un baudrier !! Et bien oui, il faut reconnaître que dans le monde du baudrier « ultra-light », certains modèles pourraient faire peur à des non-initiés tellement l’absence de matière est poussée à son extrême. Mais là non, tout est à sa place, le pontet, les porte-matériel, une ceinture, deux tours de cuisse…

Et puis place au questionnement. Pourquoi ? Pour qui ? Pour répondre à la demande tout simplement.

Et oui, une partie de l’élite fait la chasse aux kilos, que dis-je, aux grammes superflus dans leur quête de performance. Quitte même à sacrifier toute notion de confort, des grimpeurs poussent le vice en allant chercher des produits issus du ski-alpinisme (ou certains baudriers tombent sous les 200g).

Nous avons donc fait tester ce baudrier quatre mois à quatre grimpeurs. Un grimpeur falaisiste d’un niveau 8b, une grimpeuse de très bon niveau (7C/8a) et deux grimpeurs lambdas (une fille et un garçon) évoluant dans le sixième degré. L’idée est de comparer les point de vues en confrontant le Sitta à tous ces acheteurs potentiels car oui, ce concentré de technologie est en vente libre.

Présentation : Le Sitta est donc très commun dans sa présentation. Petzl n’a pas révolutionné la forme mais bien le fond. Des fils Spectra® se déploient dans la ceinture et les cuisses ; ils apportent une répartition optimale de la charge…. Bon, pour faire simple, il n’y a pas de mousse.

Le Sitta propose quatre porte-matériel dont les deux principaux sont  rigides et surtout équipés de séparateurs amovibles. Une excellente idée bien pratique pour organiser votre matos mais un peu dur à déplacer au début.

Deux passants pour équiper le baudrier et des très pratiques porte-matériel Caritool viennent compléter le tableau.

Ne tournons pas autour du pot. Le Sitta a plu, beaucoup plu même. Nos grimpeurs « d’élites » ont tout de suite adopté ce modèle. Un baudrier qui se fait oublier mais qui ne cisaille pas les membres à la descente. Mieux encore, notre grimpeur octogradiste s’est même permis de travailler « rapidement » des voies avec, sans risquer l’amputation. 

Pour nos grimpeurs lambdas, le résultat est plus mitigé pour plusieurs raisons:

les première sont liées à la morphologie. Le Sitta est un baudrier haute performance dédié donc à une pratique disons élitiste. De fait, ce baudrier semble fitté (comme on dit dans le jargon) pour des gabarits plus proches du falaisiste mangeur de graines que pour le gabarit de Donald TRUMP… On ne parlera donc pas de point faible mais d’une simple réalité qu’il vous faudra prendre en compte. Pour info, l’une de nos testeuses fait 1m63 pour 54kg et rentre dans du 36… Son choix s’est porté vers une taille M (voir photos ci-dessous).

De plus, la notion de confort atteint ses limites pour les gros gabarits. Pesant plus de 80kg, j’ai trouvé le confort des cuisses trop limité lors des suspensions prolongées.

La dernière raison est le prix. En effet, comment ne pas en parler : 150€.

A ce tarif là, on a trois baudriers Sama. La messe est dite (ou presque). Nos deux grimpeurs « lambda » ont été unanimes. Jamais ils ne mettront ce prix là pour ce produit. Mais ils aimeraient quand même bien le garder….

Nos grimpeurs d’élite, eux, ont été conquis par le Sitta. S’ils reconnaissent que son prix donne à réfléchir, ils se disent prêts à casser leurs tirelires (d’autant que le Sitta a plutôt bien vieilli)!

Conclusion: Le Sitta n’a donc menti à personne. Tout est là: légèreté, confort, fonctionnalité, design… Un modèle réservé à l’élite ou à quiconque désireux de s’offrir un produit d’exception. Pour ma part, c’est dans mon équipement de ski de rando que le Sitta trouvera sa place.

En proposant cette prouesse technologique au prix fort, Petzl pousse le concept jusqu’au bout: élitiste!

Le mot de la fin pour Marion THOMAS, ambassadrice PG: 

Personne n’a réussi à la détrôner. C’est définitivement la reine de cette compétition. La britannique Shauna Coxsey a remporté pour la 5ème fois consécutive le CWIF, cette compétition de bloc internationale qui marque le début de la saison pour les plus forts grimpeurs du monde.

Pour rappel, cette compétition a lieu à Sheffield, chaque année. Ouverte en open à n’importe quel grimpeur du monde entier, il faut d’abord venir à bout des 30 blocs de qualifications ouverts exprès pour l’occasion dans la salle The Climbing Works. Les 20 meilleurs se rendent ensuite en demi-finale et tout comme en coupe du monde, seuls 6 auront la chance de disputer la finale. 

Cette année, c’était sûrement l’édition où le niveau était le plus élevé. En regardant la liste des finalistes hommes et femmes, on a vraiment l’impression d’être sur une finale de coupe du monde! Sean McColl, Jan Hojer, Jimmy Webb, Shauna Coxsey, Mélissa Le Nevé…pour ne citer qu’eux!

Des blocs tracés en conséquence pour cette équipe de grimpeurs de haut-niveau! En effet, les ouvreurs ont fait parler leur imagination pour proposer à la fois des blocs spectaculaire pour le public, agréable à grimper pour les finalistes mais aussi capable de partager les grimpeurs!

Car il faut bien un vainqueur! En plus du prestige, les deux médaillés d’or se voient remettre un cash prize de 2000£. 
Jan Hojer met la barre très haute d’entrée de jeu. Il sera le seul à réaliser le premier bloc du circuit de finale. Malheureusement, l’allemand n’arrivera pas à réitérer cette prestation sur les autres blocs et devra se contenter d’un bloc en 3 essais. Sean McColl devient ensuite rapidement inarrêtable. Il enchaînera les trois derniers blocs et sera d’ailleurs le seul à en sortir autant. La victoire lui est donc assurée. C’est le russe Rustam Gelmanov qui prend la seconde place, grâce notamment à l’enchaînement du dernier bloc, que vous pouvez regarder en cliquant sur la vidéo ci-dessous:

Une vidéo publiée par Jim Pope (@jimpopeonarope) le 13 Mars 2016 à 13h25 PDT

Chez les femmes, comme nous vous le disions en début d’article, personne n’a pu stopper Shauna Coxsey! Les 4 blocs? Elle n’en fait qu’une bouchée, le tout en 6 essais! Et ce n’étaient pas les blocs qui étaient trop faciles, mais bien la britannique en forme. Car derrière, les meilleures grimpeuses ne sortiront que 2 blocs au maximum. D’ailleurs, qui est-ce que l’on retrouve sur la deuxième marche du podium? Eh bien la française Mélissa Le Nevé, vice-championne de France de bloc 2016.
Enfin, c’est une autre britannique qui remporte la médaille de bronze, j’ai nommé Leah Crane.

Le podium:

Enfin, il est possible de revoir toutes les finales, grâce à ce replay:

Photos: Alex Messenger

Samedi 12 mars a eu lieu la 4^e et dernière étape du Rock Tour à Hardbloc.

16h30, réunis à 120 participants tous étaient prêts à faire une grosse séance.

Antoine, Yann, Lucas et Jérome avaient préparé 30 blocs de qualif du 3 au 7c.

3h30 durant, nombre d’entre vous se sont battus jusqu’à la dernière seconde pour sortir un bloc de plus, à l’image d’Arnaud, Sylvain et Greg qui se sont littéralement acharnés sur un blanc.

Mélanie Sandoz sort 26 blocs suivie par Agathe, Justine et Camille avec 25 blocs et Sarah et Alice avec 21, empochent leur billet pour les finales.

Chez les Hommes les cadors tiennes leurs rangs. Alban, Micka, Guillaume Manu et Pascal sortent tous les blocs. Le 6^e qualifié est Sylvain Taviaux les rejoint avec 27 blocs.

Le concept des finales est simple : lâcher les bêtes dans 3 blocs bien durs avec 3 essais max dont le premier à vue.

Chez les filles le premier bloc de finale est un gros dévers avec des prises bien crochetantes mais pas bien grosses. Pour passer il faut faire preuve de blocages de dynamismes et de conviction notamment sur le dernier mouve. Mélanie et Camille en grandes formes sortent au premier essai.

Les Hommes ont un surplomb 100% volumes Entreprises. Les 5 favoris (oui ça fait beaucoup… mais ils sont forts) font preuves d’autorité et compressent fort les volumes de départ. Manu ne passera même pas par l’avant dernier volume en jetant directement sur la sortie. Alban se met un gros combat pour finalement sortir sans essai.

Le bloc 2 des femmes est 100% volumes Blozone. Donc autant dire que c’est plat et que l’expérience Bleausarde est bienvenue. Mélanie sert les dents et sort à vue alors qu’il faudra un essai à Camille. Justine, Alice, Agathe et Sarah malgré de beaux essais ne passeront pas le crux.

Un réta et une dalle attend les Gars. Au terme de sacrés combats, Alban sort à vue, Guillaume en 2 essais, Micka et Manu en 3. Pascal, et Sylvain feront l’impasse bien malgré eux sur ce bloc.

Tout reste possible sur le dernier bloc, d’autant qu’il s’agit du plus physique.

Mélanie en toute confiance ne perd pas de temps et réalise le jeté à deux mains puis trouve la bonne technique et sort les blocages à son premier essai. Camille attendra le deuxième. Quant à Justine fidèle à elle-même elle attendra l’après compétition.

Chez les hommes, Alban supporte la pression en sortant le bloc à vue se garantissant la victoire, Guillaume fait de même et se positionne second. Pascal utilisera 2 essais et Manu, une fois n’est pas coutume, statifiera un mouve dynamique pour sortir à son 3^e essais. Micka bien fatigué ne tiendra pas l’avant dernière prise. Pensons à féliciter Sylvain, vétéran de son état qui fera preuve de beaucoup de courage dans cette finale au top niveau.

Après un tour au bar, il est l’heure des podiums, ou Mélanie, Camille et Agathe accompagnées d’Alban, Guillaume et Manu s’offrent une douche au champagne.

Le deuxième Podium consacre Mélanie et Guillaume, qui gagnent respectivement 2 et 3 étapes du Rock Tour et donc le classement général. Ils repartent ainsi avec 600€ chacun.

Direction Majorque pour Iker Pou qui est actuellement aux affaires dans le coin. Et histoire de montrer qu’il est toujours dans la coup à 39 ans, il réalise la première ascension de « Cleteropa original », qu’il propose à 9a. 

Iker a été l’un des grimpeurs les plus polyvalents de ces 20 dernières années, avec de nombreuses voies extrêmes, des grandes voies et des blocs surdurs. Et pour l’anecdote, sa première voie dans le 9ème degré n’est autre que la célèbre « Action directe », 9a dans le Frankenjura qu’il a réalisé en 2000. 

• Crédit photo: Pedro Bover

Ce week-end, les lactates s’étaient donnés rendez-vous à Niort pour la première étape de coupe de France de difficulté de la saison. 

• Portfolio 1
• Portfolio 2
• Crédit photo: Laurent Merle / www.laurentmerle.com

Le week-end dernier, deux nouveaux champions de France de bloc étaient sacrés. Deux personnes qui ont surpris beaucoup de monde en montant sur la première marche du podium. Mais c’est aussi ça la beauté de notre sport et de la compétition. Tout peut arriver. Le mental, la volonté, la rage de vaincre… C’est plein de détermination que Clémentine Kaiser et Pascal Gagneux ont abordé les finales. Est-ce ça qui a fait la différence? Retour avec les champions de France de bloc 2016 sur un week-end qu’ils ne sont pas prêt d’oublier!

Comment se sent-on quand on vient d’être sacré champion de France ?

Clémentine: Agréablement bien ! On se sent très soutenu, beaucoup de personnes sont super contentes pour moi et je les remercie toutes.

Pascal: Heureux, ému, carrément bien, hyper content….tu peux y mettre toutes les émotions qui résument le plaisir en fait.

– C’est votre premier titre chez les seniors, vous attendiez-vous à cette victoire?

C: Je savais que j’avais les capacités de décrocher le titre, mais entre la théorie et la pratique il y a parfois de petits décalages.
Arriver à faire de mon mieux, c’est ce à quoi je me suis préparée. Après, la victoire ou pas c’est plus difficile à planifier. Disons que j’ai tout mis en place pour arriver à gagner.

P: C’est mon premier titre tout court même. Sincèrement je ne m’y attendais absolument pas. En venant  je visais la finale comme la saison dernière, en me disant qu’une fois en finale tout est possible pour un podium, mais vu les grimpeurs présents je n’aurais jamais misé un instant sur moi pour la victoire.

– Qu’est-ce qui a fait la différence selon vous?

C: Le mental a une influence directe sur la performance. Quand l’envie et la confiance sont là, les performances le sont aussi. Alors je pense que ce qui a fait la différence c’est le bon état d’esprit dans lequel j’étais. C’est-à-dire simplement contente d’être là et de grimper.

P: Je dirais une finale avec des blocs pas extrêmes en terme d’intensité physique,  mais plutôt complexes en terme de grimpe. Ce style me convient mieux et j’ai réussi à ne pas faire d’erreur là où les autres en font quelques-unes. Finale parfaite pour moi donc.

– Etait-ce un des objectifs importants de cette saison pour vous?

C: Effectivement le championnat de France était un objectif important pour moi, mais ce n’est qu’une étape. J’espère réussir  à m’exprimer à mon plus haut niveau en coupe du monde et pourquoi pas au championnat du monde en septembre.

P: Forcément oui. Les championnats de France sont un objectif en ce sens où c’est LA compétition nationale où l’on veut bien faire, mais en terme de saison internationale je visais plus comme gros objectif le sélectif équipe de France à Fontainebleau le weekend prochain. Seul le vainqueur à Toulouse prenait sa place pour les 3 premières coupe du monde, et vu les clients présents je n’aurais cru que ça serait moi.

Au moment de tenir ce bac final, toutes mes années d’escalade ont défilé devant moi…

– Comment avez-vous vécu le week-end?

C: J’ai profité de chaque moment et j’ai tout apprécié !

 Depuis que j’ai déménagé sur Marseille je ne reviens pas souvent dans le sud-ouest. J’étais donc très contente de revenir là-bas pour montrer aux gens qui m’ont vu évoluer sur mes années jeunes, que même après des épreuves j’ai été capable de progresser et de revenir au niveau.

En qualif j’étais très sereine, mais dès le premier bloc j’ai compris que ce circuit était constitué de blocs plutôt faciles. Il ne fallait donc pas lâcher un run. J’ai juste pris les blocs un par un en tachant de grimper proprement.

En demi, on prend les mêmes et on recommence. Sérénité et confiance, un bloc à la fois.

La finale en revanche était plus difficile à gérer, peut-être parce que le temps entre la demi-finale et la finale a été super court. J’ai juste eu le temps de réaliser et il a immédiatement fallu se remettre en mode compète en restant concentrée.

En finale, passer dernière était à la fois une source de confiance parce que c’était la preuve que j’avais été très efficace en qualifs, mais c’est aussi une position qui implique beaucoup de pression. Lors de mon premier bloc de finale, je me suis fait un peu avoir mais j’ai bien réussi à me recentrer. Lors du bloc 4,  j’étais carrément dedans. C’était maintenant LE moment de la compétition ! J’ai juste pris le temps de grimper.

Quand j’ai réalisé ce que je venais de faire, ça m’a fait l’effet d’une vague de bonheur en pleine face.

En fait, au moment de tenir ce bac final, toutes mes années d’escalade ont défilé devant moi depuis le tout premier moment où j’ai touché ma première prise d’escalade, jusqu’à cet aboutissement. Ce titre, c’est la satisfaction d’avoir surmonté des moments difficiles…, mais aussi d’avoir vécu des moments importants qui m’ont toujours rendu encore plus accro à la grimpe. C’est aussi un sentiment de reconnaissance parce que quand on serre ce dernier bac, c’est toutes les personnes qui m’ont soutenu et m’ont aidé à progresser qui serrent cette prise avec moi.

J’ai abordé chaque tour, chaque bloc avec l’envie de bien faire. Faire ce que je sais faire et profiter de l’instant présent.

P: Alors un weekend très riche en émotions. En qualification puis en demi-finale je me qualifie pour la suite, de manière limite car grimpant crispé, je fais des petites erreurs. Du coup à chaque fois j’ai dû attendre le passage des derniers grimpeurs pour savoir que j’étais qualifié pour la suite.

De longs moments de stress et de tensions donc dans ces phases de qualification.

Une fois que ma place en finale s’est confirmée cela a été la libération! Mon objectif étant atteint, j’ai savouré chaque instant, en mode que du plus! Là j’ai pris beaucoup de plaisir à grimper car j’étais plus relâché, et au fur et à mesure que les blocs sortaient, le curseur bonheur montait un peu plus.

– Une petite anecdote à nous raconter sur cette compétition?

C: Franchement non !

P: Un moment pas agréable du tout. En demi-finale en regardant les derniers concurrents passer forcément on se met à y croire et on fait des calculs sur ce qu’il faudrait pour être sûr que passe. Et là en voyant Guigui (avec qui je m’entraine) tomber j’ai conscience que ça assure ma qualification.  Désagréable sensation donc d’être partagé entre la joie de se qualifier, et la déception que ça soit au détriment d’un ami.
Même si j’ai bien conscience que c’est le jeu de la compétition je n’ai vraiment pas apprécié la situation. 

– Si vous ne deviez retenir qu’un seul moment de ce week-end, ce serait lequel?

C: Sans aucun doute ce dernier bloc, cette dernière prise.

P: Je n’arrive pas à choisir donc je fais le mauvais élève et t’en donne 2.

En finale quand je sors le bloc 3 à vue. Au moment où je prends le bac final j’explose de plaisir car même sans savoir que ça sera grâce à ça que je termine premier, je me dis que quoiqu’il arrive je suis heureux de ma finale. J’ai grimpé comme il fallait, j’ai tout donné et donc je n’aurais rien à regretter…

L’autre moment est lorsque je regarde les autres grimper sur le dernier bloc vu que je passais avant eux. Petit à petit je réalise que je gagne des places, pour finalement me dire « wouahhhhh…. c’est un truc de fou mais j’ai gagné!!! »

– Comment s’annonce la suite de la saison maintenant, quels sont vos projets?

C: La suite de la saison s’annonce plutôt bien. J’arrive de plus en plus à m’exprimer en compétition et effectivement, j’ai l’esprit beaucoup plus tranquille tout en m’entraînant davantage. Par conséquent, il y a toutes les raisons de penser que cette année s’annoncer bien !

P: Grâce à cette victoire je suis sélectionné en équipe de France pour participer aux 3 premières coupe du monde dans un peu plus d’un mois. Du coup je suis surmotivé pour retourner à l’entrainement car j’ai bien conscience que c’est une superbe occasion pour moi. Je ne vais pas me mettre la pression rapport à Bercy et une éventuelle qualification en cas de bons résultats sur ces compétitions, car je sais que ça ne me réussit pas. Je vais prendre les choses comme elles viennent, en profitant à fond.

– Prêts à aller défendre les couleurs de la France à l’international?

C: Carrément, je suis très fière d’avoir la chance de participer au circuit international sous les couleurs françaises. La sélection en France est particulièrement sévère, donc lorsqu’on a la chance de faire partie des quelques élus, on se doit de faire de son mieux et c’est ce que je vais faire.

P: Prêt je ne sais pas, mais il me reste un mois pour faire le maximum pour l’être. En tout cas impatient c’est sûr.

– Parlez nous de vos entraînements, comment vous entraînez-vous, où, avec qui?

C: Cet été, j’ai senti qu’il fallait changer ma façon de m’entraîner pour passer un cap. Aussi, quand Nicolas Januel m’a proposé de m’entraîner j’ai saisi l’opportunité. Je vis et travaille sur Marseille, alors la gestion de mon entraînement est un peu différente des autres grimpeurs du pôle de Fontainebleau. Je rejoins les stages sur Paris à peu près une fois par mois tout en conciliant avec mon boulot. Je tiens beaucoup à ma vie et mon entourage dans le sud et pour moi c’est vraiment un élément sans lequel je ne pourrais pas être performante.

La région Marseillaise est « top » pour s’entraîner, entre les salles Grimper, la salle Climb up Aix et les falaises il y en a pour tous les goûts.

Nico me propose de suivre une planification en fonction de mes besoins et de mes contraintes professionnelles. Même si travailler et s’entraîner à fond peut être fatigant et compliqué, en ce qui me concerne, j’en tire une vraie complémentarité. Je m’éclate carrément au boulot et ceci me permet vraiment de m’épanouir dans un milieu différent du monde de la compète. Je suis aussi très chanceuse car tous mes collègues et mon chef d’établissement me soutiennent à 100%.

P: Oulà alors là c’est le moment où je me critique!!! En terme d’entrainement je suis un peu tout fou et je veux tout faire. Je grimpe et m’entraine car j’aime forcer et être à fond, mais du coup j’ai du mal à me « contraindre », notamment en terme de repos….

Depuis 2 ans je suis devenu un peu plus sérieux et j’essaye de me faire des cycles un peu construits, mais je sais que je peux encore énormément progresser sur ce point car j’ai conscience que je suis encore trop impulsif.

Après en terme de partenaire de grimpe et de lieux de pratique je suis beaucoup avec Guigui, Mélanie Sandoz et Ludo Laurence (je te cite exprès Ludo car je sais ce que tu en diras et ça me fait marrer) . Nos emplois du temps respectifs se concordant bien on essaye un maximum de se retrouver pour grimper ensemble, en variant les lieux car à Fontainebleau on a la chance de pouvoir varier.

Mais il y a aussi tous les amis grimpeurs de région parisienne, que je vais retrouver de manière prévue ou pas. En région parisienne je pense qu’on a cette chance d’être énormément de grimpeurs, et donc on trouve toujours quelqu’un avec qui faire une bonne séance. Bonne séance ne voulant pas forcément dire efficace, mais séance où l’on rigole bien (et là dédicace à Renan).

– Vous aimez aussi voyager et aller grimper en extérieur. Est-ce que cela vous aide dans votre préparation?

C: Mon emploi du temps est vraiment plein a craquer entre les entrainements, les stages et mon travail c’est compliqué de trouver du temps pour voyager et même pour aller grimper sur les falaises qui ne sont qu’à 20min de la maison.

J’ai réussi à trouver un équilibre entre tout ça, mais je ne peux pas tout faire, les journées sont trop courtes. Les voyages et la grimpe en extérieur m’attirent carrément, mais pour l’instant la compétition reste mon objectif principal. Je pense que je pourrai toujours grimper dehors et voyager plus tard, faire de la compétition c’est moins certain…

P: Euh deuxième question piège. Alors oui c’est sur que je suis bleausard dans le sens ou j’ai commencé à Fontainebleau, que j’y ai passé la majeure partie de mon temps de grimpeur et que j’y passerais encore beaucoup de temps; mais depuis 2 ans je ne dirais plus que je suis très actif dans la forêt. Je grimpe surtout en salle et même si j’ai plein d’amis qui vont s’arracher les cheveux en lisant ça, je me marre tout autant qu’en forêt car j’aime grimper tout simplement. 

En terme d’escalade et de compétition c’est sûr que la forêt m’a énormément apporté techniquement et en terme de sensation, mais du coup c’est surtout physiquement que j’ai des lacunes. Pour ça la salle reste le plus efficace donc j’essaye de m’y tenir le plus possible.

La forêt est là pour longtemps et j’y retournerais à temps plein car des blocs, j’en ai encore un tas à faire.

– Le mot de la fin, c’est maintenant!

C: Encore une fois, je remercie toutes les personnes qui me soutiennent et toutes celles qui m’ont fait évoluer à différentes étapes de mon parcours. Une mention spéciale à Tito… Merci à l’établissement Sévigné Marseille pour son soutien.

P: C’est banal mais merci à tous mes proches et tous mes amis, grimpeurs ou pas, qui font que je passe de supers moments en grimpe et dans la vie en général.

Pour cette première étape de la saison en difficulté chez les seniors, pas mal de grimpeurs de l’équipe de France étaient présents, et autant vous dire que le combat aura été serré!

Chez les femmes, c’est Hélène Janicot qui remporte l’épreuve après avoir topé toutes les voies. Et chez les hommes, c’est l’inévitable Gautier Supper qui s’impose de peu devant Thomas Joannes. En effet, la première place se sera jouée au temps puisque les 2 compères ont topé toutes leurs voies pendant le week-end…

Ci-dessous, les résultats des finales.

Le dénouement final a eu lieu pour les cadets et juniors! Voici les résultats de cette première étape de coupe de France 2016:

Cadets: En cadettes, elles sont deux à venir à bout de la voie de finale. Nolwenn Arc et Léna Grospiron. Avantage à cette dernière, qui aura sorti toutes les voies de la compétition!
Chez les garçons, c’est très serré! Mais c’est finalement Louna Ladevant qui remporte l’or!

Juniors: Chez les juniors femmes, elles sont deux à enchaîner la voie de finale. Ex-aequo sur toute la compétition, elles seront départagées au temps. C’est donc Solène Amoros qui s’impose devant Heloïse Doumont.
Les deux premières places reviennent à Chambéry chez les hommes! Thoma Meignan se hisse en tête du général devant Martin Baudry.

Il ne reste plus que les seniors… Verdict final dans quelques minutes!

Décidément, quel week-end de compétitions! Entre le sélectif en équipe de France jeunes de bloc qui se déroule à Bleau, la première coupe de France de diff de la saison à Niort et le CWIF, première compétition internationale de bloc de l’année, nous sommes gâtés.

Intéressons-nous dans cet article au dernier évènement présenté, le CWIF. Cette compétition se déroule comme chaque année en Angleterre, à Sheffield. Et pour la dixième édition, le spectacle est au rendez-vous. En effet, un grand nombre d’athlètes internationaux sont venus démarrer la saison, une bonne compétition « test » pour jauger de son niveau par rapport au reste des grimpeurs à l’approche de la première coupe du monde de bloc en avril. 

Quelqu’un sera-t-il capable de stopper la suprématie de Shauna Coxsey qui remporte le titre chaque année depuis maintenant 4 ans? Peut-être la française Mélissa Le Nevé, qui participe à la compétition, toute juste sacrée vice-championne de France. 

Chez les hommes, qui l’emportera? La liste des prétendants est longue, et le niveau n’a peut-être jamais été aussi élevé! Sean McColl? Jan Hojer (qui s’est tout de même fait peur lors des qualifications, prenant de justesse sa place en demi-finale)? Rustam Gelmanov? Ou encore Jimmy Webb?

Le point sur les qualifications…

Hier se déroulaient les qualifications de la compétition, sous la forme d’un contest avec 30 blocs pour les hommes et les femmes. Sean McColl est impressionnant. Il s’empare de la tête du classement en étant tout proche de réaliser les 30 blocs à vue. Mais il lâchera un essai dans un bloc, réalisant ainsi les 30 problèmes en 31 essais. Derrière lui, on retrouve le russe Rustam Gelmanov et Jorg Verhoeven.

Chez les femmes, c’est la suissesse Petra Klingler qui réalise la meilleure prestation avec 23 blocs en 29 essais, suivie de près par Shauna Coxsey. Mélissa Le Nevé rentre dans le top 4 avec 21 blocs à son actif.

Les finales se disputeront à partir de 17h30 et seront à suivre en direct!

Photos: Bram Berkien

Depuis 9h ce matin, les 26 meilleurs grimpeurs disputaient les demi-finales de la coupe de France de difficulté sur le gigantesque mur de Niort. Seulement 8 sont sélectionnés pour participer aux finales cet après-midi. Découvrez qui sont ceux qui ont le mieux grimpé!

Cadets:

Juniors:

Seniors:

On se retrouve très vite pour les résultats des finales, avec d’abord les cadets et juniors, pour finir par les seniors en soirée!

Photo: archive

On connaît maintenant les noms des vainqueurs de la première coupe de France de difficulté de l’année. À peine les qualifications terminées que voilà les meilleurs des minimes et vétérans de retour à l’échauffement pour disputer les finales. Celles-ci viennent de s’achever, voici les résultats!

Minimes: Des résultats très serrés chez les minimes filles, puisque quasiment toutes les finalistes se tiennent à une prise d’écart. La médaille d’or revient tout de même à Camille Pouget. Chez les garçons, ils sont deux à réaliser un sans-faute en enchaînant la voie de finale: Alistair Duval et Noé Moutault. Ils sont donc départagés au temps. Mais là aussi c’est très serré, et la victoire se jouera en moins de 10 secondes d’écart. Avantage à Noé que l’on retrouve en tête du classement.

Vétérans: Chez les vétérans, Christine Bonzom et Olivier Talon s’impose en étant les seuls à sortir leur voie de finale.

On se retrouve demain, pour la suite de la compétition avec les autres catégories!

Première coupe de France de difficulté de la saison, sur l’un des plus beaux murs de France au sein de l’Acclameur à Niort. 

Aujourd’hui c’était qualification pour tout le monde. Retrouvez donc tous les résultats de chaque catégorie ci-dessous!

Minimes:

Cadets

Juniors:

Seniors:

À peine le temps de souffler, les finales minimes, c’est dès ce soir!

Le week-end dernier, les meilleurs bloqueurs de France s’étaient donnés rendez-vous à Toulouse pour les championnats de France de blocs seniors. 

Et pour l’occasion, Marc Daviet, grimpeur, ouvreur et photographe, vous propose quelques superbes clichés du week-end…

• Le portfolio complet

La saison de difficulté sera lancée ce week-end avec la première étape de coupe de France de difficulté qui se tiendra à Niort sur le mur de l’Acclameur. Le rendez-vous est donc pris, avec déjà plus de 350 inscrits. Voici le programme ci-dessous:

Samedi 
Accueil 8h-8h30 Minime/Senior/Vétéran 
Début des qualifs Minime Senior Vétéran : 9h 
Accueil Cadet/Junior 11h-11h30 
Début des qualifs Cadet Junior : 12h30 
Ouverture isolement finale minime vétéran 16h30 
Fermeture d’isolement 17h 
Concert Louise Petit Pois 17h30 
Finale minime vétéran 18h30 

Dimanche (demi-finale flash vidéo) 
Demi finale à 9h 
Ouverture isolement cadet junior 12H 
Fermeture isolement cadet junior 12H30 
Finale cadet junior 14h 
Ouverture isolement senior 14h30 
Fermeture isolement senior 15h 
Finale senior 16h30 

Gratuit pour le public (dans la limite des places disponibles). 

C’est fait! Le grimpeur norvégien Magnus Mitdboe vient de réaliser « Seleccio Anal », célèbre 9a+ de Santa Linya. Il s’agit de la 4ème ascension de la voie après Ramon Julian, Sachi Amma et Edu Marin. Cet enchaînement tombe à pic pour Magnus qui était sur la fin de son trip Espagnol avant un retour à la maison. 

« Seleccio Anal »est une connexion entre la voie « Seleccio Natural », un 8c+/9a et « Analogica », un 9a bien pêchu. Elle est un peu plus difficile que les 2 voies d’origine mais reste un 9a+ « facile » pour Ramon Julian qui en a fait la première ascension, ce que confirme Sachi Amma. (source: Escalade9)

Les vacances de février ont commencé par une dernière journée au secteur des Simpsons (saint léger) avant de se diriger vers les Terradets en Espagne.

Et ce fût une bonne journée pour se mettre en confiance grâce à l’enchainement de Sali sala salut, un 8b+ bien représentatif de ce petit secteur local équipé en grande partie par Frank Villepini. Du dévers, 15m de haut, des règles sur lesquelles il faut fermer fort le bras, et un peu de renfort en sika. Ce secteur d’intérêt local est intéressant de par l’effort qu’il demande. A peine les pieds décollés, la difficulté commence, et ce jusqu’en haut. Ce qui représente environ 20 à 30 mouvements de rési bien intense.

La croix faite au dernier essai de la journée, on se dirige vers Aix en Provence pour une petite soirée entre grimpeurs. Puis, il est temps de  trouver un endroit pour se poser avec le camion et faire une bonne nuit avant le trajet pour les Terradets le lendemain matin. Sauf qu’en se réveillant à 9h, surprise, il pleut, et le camion s’embourbe encore et encore. Désespérés, on sort du camion sous une grosse pluie, dans la boue et on essaye de sortir le camion de cette tranchée pendant bien 2h. En vain, impossible de le sortir. 

• Pour lire la suite de ses aventures, c’est par ici!

Peu de gens auraient parié sur lui tout de même! C’est aussi ça la magie de la compétition! Mais attention, Pascal Gagneux n’est pas inconnu des compétitions, loin de là! Finaliste l’année dernière déjà, le grimpeur parisien a réalisé l’exploit! Il remporte l’édition 2016 de ces championnats de France de bloc, heureux comme jamais!

Tout comme chez les femmes, le suspense fut total! Au départ du dernier bloc, rien n’était encore joué et tout pouvait arriver. Pourtant, aucun des finalistes ne sortira ce bloc. Ainsi, avec 3 blocs en 6 essais, avantage à Pascal Gagneux qui l’emporte, devant un Alban Levier qui n’a pas démérité. On savait le garçon très fort en ce moment au vu de ces prestations en extérieur. Alban confirme et c’est au jeu des essais que ça se jouera avec Pascal. Pardon, ne mettons pas essai au pluriel! En effet, un tout petit essai sépare Alban de Pascal, autrement dit, la 2ème place de la 1ère. Quand on vous dit que le suspense était total!

Enfin, sur la troisième marche du podium, on retrouve le champion du Canada en titre Sean McColl. Ce dernier était venu s’amuser sur l’épreuve française, et le voici sur le podium. En même temps, quand on connaît tout son talent, on ne pouvait douter de sa prestation… Il enchaînera au total 2 blocs en 3 essais.

« Je suis super heureux, je n’aurai jamais misé sur ça! Je ne pensais vraiment pas finir premier, c’est super! » Voici, ému, ce que Pascal Gagneux déclarait à Christopher, tout juste sacré champion. On retrouvera ainsi le bleausard sur les trois premières étapes de coupe du monde de bloc!

Le podium de cette compétition:

Tout s’est joué dans le dernier bloc… Tout s’est joué à un essai… Et c’est finalement Clémentine Kaiser qui remporte son premier titre national en senior. Elle réalise un circuit presque parfait: elle lâchera seulement un essai dans le premier bloc, puis enchaînera tous les autres à vue!

Un suspense de folie dans la salle toulousaine, car rien n’était joué pour Clémentine. En effet, Mélissa Le Nevé a dominé la finale jusqu’au dernier bloc, en sortant les trois premiers problèmes à vue. Difficile de gérer la tension dans le dernier bloc, qu’elle validera finalement au 3ème run, remportant la médaille d’argent.

Enfin, si la championne de France se nomme Clémentine Kaiser, la star de l’après-midi s’appelle Pyrène Santal! En effet, après avoir remporté le titre chez les cadettes la semaine dernière, la jeune pyrénéenne épate tout le monde en enchaînant l’ensemble des blocs! 4 blocs en 7 essais, et voilà la cadette première année sur la troisième marche du podium seniors 2016. Une incroyable performance pour Pyrène, qui nous promet de belles choses!

C’est donc en larmes et remplie d’émotions que Clémentine Kaiser s’offre le titre de championne de France de bloc 2016, intégrant ainsi l’équipe de France pour les premières étapes de coupes du monde qui arrivent très bientôt!

• Les résultats complets des finales:

On se retrouve en direct à partir de 16h15 pour connaître le dénouement chez les hommes!

On connaît maintenant la liste des finalistes des Championnats de France de bloc 2016. Quelques surprises, eh oui, pas de Guillaume Glairon-Mondet, ni de Thomas Caleyron, ni de Mickaël Mawem en finale… Pas non plus de Fanny Gibert, de Mathilde Becerra ou de Marine Thévenet en finale. Mais des jeunes, avec la présence d’Hugo Parmentier chez les hommes, ou de Pyrène Santal, cadette première année chez les femmes! 

Clémentine Kaiser se hisse en tête des demi-finales devant Mélissa Le Nevé et Julia Chanourdie. Seules ces trois grimpeuses parviendront à enchaîner les 4 blocs du circuit.
Chez les hommes, la meilleure performance revient à Sean McColl avec 3 blocs en 4 essais, talonné par Alban Levier avec 3 blocs en 5 essais.

Les finales s’annoncent pleines de suspens, alors rendez-vous sur Planetgrimpe à partir de 13h15 pour suivre les finales femmes en live! On retrouvera les hommes à partir de 16h15!

La première journée des championnats de France de bloc vient de se terminer. Les hommes se sont battus toute l’après-midi face aux blocs imaginés par les ouvreurs. Un circuit tout de même un peu plus corsé que chez les femmes ce matin. En effet, personne ne parviendra à sortir le circuit parfait des 5 blocs à vue… Mais tous les favoris sont là!

Deux groupes de qualifications où les 10 meilleurs se qualifient pour les demi-finales de demain. D’ailleurs, celles-ci seront à suivre dès 9h00 en streaming, depuis PG. On se retrouve donc très vite…

En attendant, une petite vidéo tournée lors de l’échauffement des hommes. Des questions/réponses basées sur le ton de l’humour!

Photos et vidéo: COL Championnats de France

Aux yeux du public, Gautier Supper a explosé cette saison. Prenant deux victoires en Coupe du monde et une deuxième place au classement général, il a inscrit son nom aux côtés de ceux des plus grands spécialistes de la difficulté au monde. Voilà ce que la planète grimpe retiendra. Mais toi, Gautier, comment as-tu vécu cette remarquable saison 2015 ?

Ce week-end, nous nous retrouvons à nouveau à Toulouse pour les championnats de France, mais seniors cette fois ci! Ce matin, ce sont les femmes qui ont ouvert le bal, et autant vous dire qu’il ne fallait pas faire d’erreur pour espérer décrocher son ticket en demi finale… Charlotte Durif en a d’ailleurs fait les frais, tout comme Paloma Simon (championne de France junior en titre) qui sortent pourtant les 5 blocs en 8 essais. Découvrez les résultats ci-dessous, ainsi qu’une vidéo Question/Réponse durant l’échauffement… 

• Crédit photo et vidéo: (c) COL Championnats de France

En point d’orgue, la super-finale se jouera samedi soir à guichet fermé dans la fameuse Schwimmoper, la piscine municipale de Wuppertal en Allemagne avec, cerise sur le gâteau, une retransmission en streaming.

La Hardmoves Boulderleague est de loin l’évènement mondial rassemblant le plus grand nombre de salles de bloc dans 6 pays différents. Au départ,  près  de 7000 grimpeurs se sont engagés dans les phases  qualificatives organisées par les 60 salles participantes, dans l’objectif de prendre part aux  aux 10 Battles régionales qui opposent à chaque fois 4 à 6 salles. 10 grimpeurs des 23 meilleures équipes issues des Battles régionales se retrouvent ce samedi pour un contest de finale de 40 blocs. Les 6 meilleures équipes à l’issue de la finale se lanceront samedi en soirée dans la super-finale sous la forme d’un show psycho-deep water sur des méga-blocs ……… flottants dans la piscine de Wuppertal !

Une belle brochette de noms bien connus sur le circuit international sera de la partie !

Jan HOJER mais aussi Juliane WURM et son jeune frère Alex vont essayer de qualifier l’équipe Boulderplanet Köln pour le show psycho-bloc final. Adam ONDRA sera à la tête du team Klättercentret Stockholm dans laquelle on retrouvera aussi une certaine Kajsa ROSEN, jeune grimpeuse connue sur le circuit international Jeune. Monika RETSCHY et Stephan DANKER seront  également de la partie avec la salle Boulderwelt Munich. Les frères FIRNENBURG, David et Ruben se battront pour Escaladrome Hannover aux côtés de Lena HERMANN. La Suisse, avec la salle Blockfeld Winterthur, défendra ses couleurs avec les deux frères Baptiste et Samuel OMETZ mais aussi les jeunes Jara SPÄTE et Noemi LANGENKAMP.

Le Team PG sera dignement représenté par Camille MASSERAN qui a pris son ticket à coté de Luke et Katrin BRADY avec la salle Rocktown Kaiserslautern. Gageons que son équipe réussira à se hisser en super-finale et que nous aurons le plaisir de la voir évoluer en direct-live pour la partie de bloc-piscine !  

A noter également, la représentation française avec la présence de HUECO Strasbourg, salle partenaire PlanetGrimpe.

Et de nombreuses autres équipes présentes en finale, à consulter ici : http://hard-moves.de/starter-finale-2016/

On vous tient au courant…

Ambiance et spectacle garantis !

Pour plus d’informations, la page web : http://hard-moves.de/en/

Pour le live, Samedi à partir de 19 heures : http://hard-moves.de/en/livestream/

Le week-end dernier se déroulait le championnat de France de bloc espoirs à Toulouse, et Fred Mesnard vous propose un joli portfolio en noir et blanc. 

• Le portfolio complet à voir ici!

Il y a un an, nous vous avions fait découvert cette jeune prodige de l’escalade lorsqu’elle réalisait son premier 8c à seulement 10 ans. 

Et visiblement, la jeune Australienne ne compte pas en rester là et continue d’aligner les jolies croix avec dernièrement l’enchainement de « Speed Baby », 8b+ à Margalef. 

• Source: 8a.nu