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Author Archives: Charles Loury

Climb Up Aubervilliers: La plus grande salle indoor d’Europe ouvre dans 3 semaines

04 Avr

Climb Up ouvre sa 27ème salle dans moins de 3 semaines, et ce sera la plus grande salle d’escalade indoor d’Europe.
Elle compte pas moins de 200 relais – avec 3 à 4 voies par relai), 170 mètres linéaires d’espaces dédiés aux blocs, un grand Fun Climbing, un sauna, ainsi qu’un restaurant. Le tout à quelques arrêts de métro de Paris.
Cette salle est hors norme par sa taille, il aura fallu plus de 4 semaines à une petite dizaine d’ouvreurs pour ouvrir tous les passages.

  • A noter que Climb Up met en vente des abonnements dès maintenant à prix réduit: cliquez ici 
  • Ouverture prévu le 21 Avril 2022 à 8h
  • Soirée d’inauguration en Mai

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« C’était pas assez tassé », nouveau 8c pour Amandine Loury à Saint Leger

28 Mar

C’est ce qu’on appelle une journée rondement menée: 15h20, fin de la journée de boulot, puis 50 minutes de voiture direction la falaise de Saint Leger, 16h20 début de l’échauffement, 17h20 enchaînement du 8c « c’était pas assez tassé » lors du premier run de la journée. Efficace vous avez dit? nous dirions que oui… Quoiqu’il en soit, la Bourguignonne expatriée dans le sud de la France est toujours aussi en forme, et elle aurait même quelques projets un peu plus que ce qu’elle a l’habitude de faire.

Même si je suis vraiment contente d’avoir enchaîné cette superbe voie que je n’avais pas réussi à faire l’an passé, elle ne constitue pas une fin en soi. Mon objectif de cette année est de passer un cap en terme de difficulté. Ayant eu peu de temps pour aller en falaise jusqu’à maintenant (mis à part le week-end) à cause du boulot, j’en ai profité pour m’entraîner un peu. Et le côté positif c’est qu’actuellement j’en ressens les effets. Maintenant il va falloir trouver les opportunités pour aller essayer quelques voies plus dures telles que « Mollasson » 8c+/9a à Mollans. Pour l’instant je n’y suis allée que deux fois cette année, mais j’ai clairement ressenti une différence avec mes premières montées dedans il y a deux ans. C’est super encourageant et motivant de voir des progrès dans ses projets, du coup j’ai trop hâte d’y retourner!

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Le we prochain, direction Gémozac pour une nouvelle étape de coupe de France de difficulté

28 Mar

Après une pause forcée, le club GEM renoue avec l’organisation de compétitions, et plus particulièrement une étape de coupe de France de difficulté qui se déroulera les 2 et 3 avril prochains à Gémozac. Pour l’occasion les catégories jeunes (U16, U18 et U20) ainsi que les seniors seront de la partie.

Découvrez ci-dessous le programme prévisionnel du we:

Vendredi 01 Avril 2022

Accueil-Pointage compétiteurs toutes catégories : 18h à 21h.

Samedi 02 Avril 2022 :

– 7h45 Ouverture zone échauffement, lancement vidéo démos

– 7h45 à 8h30 pointage compétiteurs U16 et seniors.

– 9h00 début qualifications Q1, Q2 ET Q3 U16 et seniors dames et hommes.

– 15h à 15h45 Accueil pointage U18 et U20

– 16h Finales U16 et seniors dames et hommes.

– 17h30 : Podiums

Dimanche 03 Avril 2022

– 7h45 : Ouverture zone échauffement, lancement vidéo démos

– 7h45 à 8h30 : pointage compétiteurs U18 et U20.

– 9h00 : début qualifications Q1, Q2 ET Q3, U18 et U20, dames et hommes.

– 15h45 : Finales U18 et U20, dames et hommes.

– 17h : Podiums

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Présentation du nouveau pantalon Pro Model par Looking For Wild

26 Mar

– Publi communiqué –

Un pantalon d’escalade pour grimper encore plus fort

5 ans après la sortie de leur tout premier modèle (le pantalon technique Fitz Roy), Looking for Wild s’est confronté au retour de grimpeurs d’expérience comme Tom Bolger afin d’élaborer une version destinée à la haute performance en escalade : le Pro Model.

Résistance et respirabilité accrue sont les maitres mots de ce nouveau pantalon qui vient compléter la gamme escalade de Looking for Wild.

Grâce à toutes ses caractéristiques, le pantalon Pro Model s’adresse à tout type de grimpeurs ! Du grimpeur débutant désireux d’acheter un pantalon confortable et polyvalent pour l’aider dans sa progression, au grimpeur touche à tout et confirmé, souhaitant un pantalon très résistant pour l’accompagner dans leurs sorties en falaise comme en salle.

Pour cela, l’équipe a opté pour une matière tissée en Suède par FOV, conservant cette logique de circuit court ancrée dans les valeurs de la marque.

Allant du XS au XL, ce pantalon de 250g conserve la coupe et le stretch du mythique Fitz Roy a pour garder le confort et la facilité de mouvement !

Il est donc recommandé pour des sessions en voie, en bloc ou en salle grâce à ces 3 atouts majeurs :

  • Confort
  • Résistance
  • Légèreté

Ce pantalon saura donc s’adapter à votre pratique et vous suivre partout en vous garantissant une grande résistance pour vous aider à dépasser vos limites.

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Jeu concours: gagne ta tenue Looking For Wild!

24 Mar

Cette année, PG continue avec ses partenaires de vous proposer de nombreux jeux concours avec toujours des beaux lots à remporter… Cette fois, on vous propose de gagner une tenue complète signée Looking For Wild. Un ensemble pour femme et un ensemble pour homme sont à gagner!

Ce que contiendra votre box:

  • Un pantalon pro model (homme ou femme)
  • Un sweat bosson (homme ou femme)
  • Un t-shirt coton (homme ou femme)

Comment gagner cette box? 

Rien de plus simple…

Tirage au sort le lundi 4 avril 2022 pour désigner les vainqueurs (un homme et une femme).

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Aurélia Sarisson et Bassa Mawem remportent le championnat de France de vitesse 2022

20 Mar

Après 2 années d’absence des championnats de France de vitesse, les deux tenants du titre Aurélia Sarisson et Bassa Mawem, n’auront pas démérites et parviennent à conserver le titre national en 2022!

Aurélia Sarisson, imperturbable!

Coté féminin, Aurélia n’a cessé d’améliorer ses temps tout au long de la compétition: 7,47 en qualifications, 7,37 en 1/4 de finale, 7,26 en demi finale et enfin 7,19 en finale! Malgré un bon temps de 7,80 sur le dernier tour, Victoire Andrier n’aura pas réussi à venir perturber la tenante du titre et favorite de l’épreuve.

Capucine Viglione, qui était également l’une des prétendantes au titre, passe à côté de sa demi finale et se console avec une belle médaille de bronze tout de même.

Retour fracassant de Bassa Mawem

Chez les hommes, une fois n’est pas coutume, Bassa Mawem n’était pas le favoris de l’épreuve. Après sa grosse blessure au biceps durant les derniers JO de Tokyo, il n’avait retrouvé le mur de vitesse que depuis quelques semaines. Et lorsqu’on voit ses scores en vitesse, on ne peut être qu’admiratif. Et pourtant il y avait de la concurrence, et notamment le grand favoris de l’épreuve, Guillaume Moro, qui n’aura pas fait un temps au dessus de 5,65 jusqu’en 1/8 de finale où une zipette viendra directement l’éliminer avec un temps de 6,93. Bassa en profite pour passer les tours un à un, jusqu’en finale où il affrontera Sacha Lehmann: avec un temps à 5,79, il remporte ainsi de nouveau le titre de champion de France de vitesse, respect! Yan Leclercq De Lannoy complétera le podium avec la médaille de bronze.

Les plus belles images de ces championnats de France en vidéo

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Paul Jenft impérial en finale des championnats de France de bloc 2022

27 Fév

Les finales hommes des championnats de France de bloc 2022 viennent de s’achever, et comme chez les femmes, il aura fallu attendre le dernier bloc pour connaître le nouveau champion de France. Et c’est le Chambérien Paul Jenft qui l’emporte, au terme d’une finale très serrée, en validant 3 blocs et 4 zones. Force, précision et technique font de Paul un grimpeur très complet, et il nous a prouvé qu’il pouvait répondre présent !

Je ne partais pas favori sur ce championnat de France, mais j’en ai rêvé de cette première place! Je m’entraîne beaucoup avec Mejdi et je suis vraiment content de prendre ma place en équipe de France et de pouvoir aller jouer comme lui sur les prochaines étapes de coupe du monde de bloc! – Paul Jenft

C’est également sur ce dernier bloc que la suite du podium s’est dessinée, et c’est Adrien Lemaire et Hugo Parmentier qui prennent respectivement l’argent et le bronze.

Je suis venu sur ce championnat de France pour me faire plaisir, je n’avais aucun objectif, je ne me suis pas entraîné pour ça, et finalement je fais un podium, c’est juste exceptionnel ! Maintenant, focus sur les coupes du monde de difficulté où j’aimerai vraiment performer. – Hugo Parmentier

Manu Cornu n’aura donc pas réussi à conserver son titre de champion de France, et il repart avec la médaille en chocolat, à rien du podium. Pierre Lecerf, qui avait fait une grosse entrée sur le bloc 1 en étant le seul à le sortir à vue, n’aura pas réussi à s’exprimer sur la suite ne validant que les zones des blocs 2, 3 et 4.

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Championnat de France de bloc 2022: La jeunesse n’aura pas détrônée Fanny Gibert

27 Fév

Et de 6 !! Fanny Gibert vient de remporter son 6ème titre de championne de France de bloc, au terme d’une finale haletante qui se sera jouée sur le dernier bloc. En effet, la capitaine de l’équipe de France sera la seule à venir à bout des 4 problèmes proposés par les ouvreurs. Oriane Bertone, pourtant en tête après les 3 premiers blocs avec 7 essais de moins que Fanny, n’aura pas réussi à valider le dernier bloc orienté sur le physique.

Je savais que la finale pourrait se jouer sur ce dernier bloc physique, ce n’est pas mon point fort et je le travaille actuellement. – Oriane Bertone

Sur la 3ème marche du podium, on retrouve Zélia Avezou avec 3 blocs topés également, mais en 12 essais. Tout comme Oriane, le bloc 4 lui aura posé plus de problème, mais tout laisse penser qu’on devrait continuer à entendre parler d’elle à l’avenir au regard de sa superbe prestation.

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Oriane Bertone et Hugo Parmentier dominent les demi-finales des championnats de France de bloc 2022

27 Fév

Après une journée de qualification hier avec des circuits assez durs à appréhender, les 20 meilleurs grimpeurs et les 20 meilleures grimpeuses avaient rendez-vous ce matin pour en découdre en demi finale et tenter de décrocher un ticket pour les finales (6 premiers) de ce championnat de France de bloc 2022.

Chez les femmes, elle ne se sera pas fait attendre très longtemps, la jeune Oriane Bertone domine les débats en venant à bout de 4 blocs en 8 essais. Sa première poursuivante, Zélia Avezou n’a que 2 blocs au compteur, tout comme Mailys Piazzalunga, Fanny Gibert, et Lucile Saurel. Clothile Morin, avec un seul top, sera également de la partie en finale tout à l’heure. Notons que la jeunesse est très présente dans le haut du classement, mais que Fanny Gibert tient son rang et compte bien tenter de remettre les pendules à l’heure en finale.

Selma Elhadj Mimoune, qui nous a offert une très belle prestation en qualification en prenant la pôle position, ne réitérera pas l’exploit en demi et termine tout de même à une très belle 9ème place. Camille Pouget (5ème des qualifs) et Lily Abriat (3ème des qualifs), terminent respectivement 8ème et 10ème de ces demi-finales.

Chez les hommes, pas mal de surprises! Le leader de la demi finale n’est autre qu’Hugo Parmentier qui se hisse tout en haut du classement en étant le seul à valider les 4 blocs! 9ème à l’issue des qualifs, il signe une très belle remontada dans une discipline qu’il affectionne mais qui n’est pas sa discipline de prédilection. Il nous confie:

J’ai eu beaucoup de réussite, c’est très inattendu mais génial de passer finale! J’ai pris beaucoup de plaisir ce matin, j’ai la forme en ce moment et j’espère bouger dans les blocs cet aprem!

© FFME

Derrière, le Chambérien Paul Jenft n’est pas loin avec 3 tops, tout comme Adrien Lemaire, Arthur Ternant et Pierre Lecerf. Manu Cornu et Sam Avezou, avec 2 blocs réussis seront également de la partie en finale. Vous noterez que Manu et Sam terminent 6ème ex-aequo avec 2 blocs en 5 essais et 4 zones en 7 essais. Étant donné qu’il y a deux groupes en qualifications avec des blocs différents, il n’y a pas de rétroprocédure en cas d’égalité en demi, et nous aurons donc 7 hommes en finale au lieu de 6 habituellement.

Louison Burtin, qui avait fait très forte impression en qualification, ne parviendra pas à s’exprimer aussi bien en demi et termine 11ème avec un seul bloc topé. Micka Mawem termine en 10ème position, et le jeune Mejdi Schalck, qui était très attendu, se contentera de la 13ème position.

À 13h30, suivez les finales en live sur PG. Restez connectés!

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Tanguy Merard et Agathe Calliet sacrés champion de France de bloc U20

20 Fév

Les dernières finales de ces championnats de France de bloc jeunes viennent de s’achever avec la catégorie U20.

Du côté des filles, c’est la valentinoise Agathe Calliet qui s’impose au terme d’une belle finale où elle cochera les 3 blocs en 5 petits essais. Kintana Iltis, qui était également l’une des prétendante au titre, prend l’argent avec 3 bloc également au compteur, mais en 2 essais supplémentaires. Enfin, Selma Elhadj Mimoune complétera le podium avec 2 tops!

Chez les garçons, si il y en a un qui était en forme aujourd’hui, c’est le briançonnais Tanguy Merard. Il sera le seul à cocher les blocs 1 et 2, et échouera tout près du Top du dernier bloc. Avec 2 blocs au compteur, Tanguy Merard empoche le titre de champion de France de bloc. Louison Burtin, qui tope le dernier bloc et 3 zones, repartira avec l’argent, suivi de près par Justin Boukandja Bathol, avec également un bloc au compteur, 3 zones et 4 essais de plus que Louison.

En résumé, le club d’escalade de l’Avranchin a relevé le défi: une belle structure de bloc, de la place pour le public et beaucoup de matos son et lumière pour mettre en avant les grimpeurs. On regrettera un peu l’ouverture beaucoup trop dure pour certaines catégories en finale, dommage, car le spectacle aurait pu être grandiose! Aura-t-on l’occasion de voir un jour les seniors venir jouer le titre national à Sartilly? En tout cas, le club semble prêt!

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Kito Martini et Kaina Viviand champions de France de bloc U18

20 Fév

Après les U16 ce matin, place aux U18 qui à leur tour avaient 3 blocs de finale pour se départager et tenter d’aller accrocher un podium voir une médaille.

Chez les filles, c’est une surprise, disons même plutôt une déception pour la grande favorite de la compétition, Lily Abriat. Première à l’issue des qualifications, elle ne réussira pas à se démêler des blocs de finale et termine la compétition avec 1 bloc et 3 zones ce qui lui vaudra la médaille en chocolat (4ème place). Même score pour Julie Roquebernou et Lana Bonnal, mais au jeu des essais elles terminent respectivement avec la médaille d’argent et la médaille de bronze. Et c’est finalement Kaina Viviand qui s’impose en étant la seule à toper le premier et le deuxième bloc de ces finales. Bravo!

Chez les garçons, à l’image de ces finales depuis ce matin, le niveau d’ouverture était trop sévère: un seul top sur l’ensemble de la finale U18! Ce top revient à Kito Martini qui est donc naturellement sacré champion de France de bloc dans sa catégorie. La suite du podium se joue donc sur le nombre de zones et les essais… On retrouve ainsi en seconde position Lubon Leroy avec 3 zones en 12 essais, suivi par Florent Beguinet avec 3 zones en 14 essais.

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Lilian Valadie et Meije Lerondel champions de France de bloc U16

20 Fév

Après une longue journée de qualifications hier sur les championnats de France de bloc jeunes, les 6 meilleurs de chaque catégorie se retrouvent aujourd’hui pour en découdre en finale et tenter de décrocher le titre national.

Les U16 étaient la première catégorie à s’élancer aujourd’hui pour les finales.

Chez les filles, c’est Meije Lerondel qui décroche le titre. Annoncée favorite, elle n’aura pas manqué à l’appel. Après une première place en qualification hier, elle sera la seule à atteindre le sommet de 2 blocs en finale. Notons d’ailleurs que le niveau était très relevé, puisque nous avons assisté au total à seulement 3 tops: 2 de Meije, et 1 d’Imane Ridouani qui repart donc avec la médaille d’argent. Avec 2 zones en 3 essais, Julia Kuhl prendra le bronze.

Du côté des garçons, les 3 blocs proposés en finale étaient également très relevés, avec un total de 4 tops, et tout s’est joué sur le 2ème bloc puisque le premier et le dernier sont restés vierges de toute réalisation. Les 3 premiers grimpeurs ont tous les 3 réussis 1 bloc et 2 zones et ont donc été départagés au nombre d’essais. À ce jeu là, c’est Lilian Valadie qui s’impose en réalisant le bloc 2 à vue. Samuel Richard, pourtant favoris de l’épreuve, se contentera d’une belle médaille d’argent en topant le bloc 2 en 2 essais. Enfin, Adrien Gsell complètera le podium avec le bloc 2 en 3 essais.

Max Bertone, qui avait lui aussi réalisé le bloc 2, ne fera pas mieux qu’une 4ème place avec une seule zone validée contrairement au trio de tête qui empochait 2 zones.

La suite du programme

13h00-14h15 : Finales U18 FEMME et HOMME
15h40-16h55 : Finales U20 FEMME et HOMME
17h00 : Podiums

Live

Suivez les finales en direct, demain, à partir de 10h00 :

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Rencontre avec Jonathan Bel Legroux, préparateur mental en escalade

18 Fév

Jonathan Bel LeGroux, ce nom ne vous évoque pas grand chose? Pas de panique, il n’y a pas si longtemps que nous avons fait connaissance de ce préparateur mental, spécialisé dans l’hypnose (entre autre), et qui suit quelques grimpeurs de haut niveau français dont notre athlète PG Camille Pouget. Bien que cela évolue dans le bon sens, la préparation mentale reste encore parfois une science obscure dans le domaine du sport en général, et c’est donc tout naturellement que nous avons voulu partir à la rencontre de Jonathan Bel Legroux qui nous raconte un peu son histoire tout en parlant prépa mentale. 


Peux-tu te présenter en quelques mots? 

Je m’appelle Jonathan Bel Legroux. Je suis coach mental de sportif, ou préparateur mental comme on dit depuis 2011. J’ai en spécialité, l’hypnose moderne que j’enseigne dans différentes formations et écoles. Je forme aussi en préparation mentale. Je suis auteur de livres sur l’hypnose et le sportif depuis 2018. Et j’ai créé des stages, les Mental Camp qui permettent aux sportifs d’entraîner leur mental dans l’action. On y aborde aussi d’autres thématiques comme la pression, le regard des autres, la communication. J’interviens en tant que consultant pour différents pôles de haut niveau, et fédération.

Quel a été ton cursus pour devenir préparateur mental? 

A la base, je viens des STAPS. D’abord à Paris 5, pour une licence EM, puis à Grenoble. Éducateur sportif, je me suis toujours intéressé au mental. Mais à l’origine, je devais plutôt être prof d’EPS, que j’ai fais en remplacement, avant de bifurquer vers la montagne.

J’avais envie de faire guide. Mais quelques accidents m’ont invité à reconsidérer mes choix pour revenir à un sujet qui m’a toujours animé, le mental, et notamment l’hypnose.

Comme nous n’avions pas la TV à la maison, on était mon frère et moi libres de tout préjugés sur le domaine. Comme une tante anésthésiste pratiquait l’hypnose à l’hopital, c’était un sujet sérieux avec des résultats qui nous semblaient toujours incroyables. (L’hypnose en anesthésie est pratiquée depuis 200 ans). Du coup, je m’y suis toujours un peu intéressé en autodidacte jusqu’au jour où je suis allé me former dans une école française. J’ai poursuivi ma formation chez nos amis anglo-saxons, qui eux, avaient de l’avance notamment dans le lien entre hypnose et sport. En 2011, j’étais le seul à mêler les deux en France, alors qu’aux USA, c’était courant dans le haut niveau depuis les années 70. Après, j’ai passé des diplômes de préparation mentale dans différents cursus pour continuer d’apprendre et avoir un avis plus complet sur les enseignements à notre disposition en France.

On te connaît car tu suis quelques grimpeurs de près, mais interviens-tu dans d’autres sports également? 

En effet, l’escalade et moi, en tant que coach mental, ça fait un moment. Jamais rattaché à un pôle ou un club, ca a commencé dès 2012, d’abord avec l’équipe de France jeunes d’escalade sur Glace pendant 3 ans. Après j’interviens dans de nombreux sports toujours individuels : la natation, le squash, le tennis, le ski de fond, la gymnastique, le triathlon, l’athlétisme, le judo, et récemment à Tokyo, l’escalade… Toujours en haut niveau sur les trois dernières olympiades d’été ou sur les compétitions de niveau international. Après, avec des amateurs, le spectre est encore plus large, et les objectifs toujours passionnants. Chacun sa perf, du moment qu’il y a un rêve et de l’ambition. Après, en grimpe, c’est vrai que depuis des années j’interviens auprès de jeunes, et des seniors, toujours avec les d’entraîneurs présents autour du projet des grimpeurs. L’escalade c’est mon univers de cœur.

© Aurele Bremond

Où en est-on aujourd’hui sur la prépa mentale en France? Penses-tu que ce domaine soit suffisamment développé chez les sportifs de haut niveau? Et chez les grimpeurs en particulier? 

Je pense que nous avons beaucoup avancé. Après 3 olympiades par exemple, je remarque clairement que le travail mental se fait de plus en plus tôt. Comme je le dis avec un rire jaune : « je suis le gars qu’on appelle à la denrière minute quand tout ne va plus ». C’est parfois encore un peu vrai. Mais les choses ont évolué. Certains athlètes ont revendiqué cette partie de leur entrainement, je pense à Teddy Riner, Emilie Andéol, Camille Serme. L’escalade avait même un peu d’avance sur d’autres sports plus « classiques », parce qu’elle a cette dimension de lecture, d’imagerie, de duel entre soi-même et soi-même contre un élément immobile, le rocher. Les grimpeurs arrivent plus facilement à reconnaître les freins qu’ils peuvent avoir mentalement. Par contre, peu savent que des techniques existent pour les dépasser et les transcender aisément. On est encore en train de voir des écoles de chutes, ou des « n’ai pas peur, regarde pas en bas », plein de bonnes volonté mais infructueuses. Au niveau neuro, on peut faire plus simple.

Après, mon constat global en France reste que nous sommes en retard. Déjà, je déteste le terme de préparation mentale utilisé à tout va. Le mental ne se prépare pas comme un sac, il s’entraîne tous les jours tout autant que le corps. En plus, on va souvent voir un préparateur mental souvent dans une démarche de dépassement d’une difficulté : on ne fait pas de la préparation mentale, on tente de la réparation mentale. Mais ça avance. Après, pas simple aujourd’hui de se situer en tant que sportif lorsqu’on veut faire appel à quelqu’un, puisqu’en regardant les professionnels du mental, on va du fast food à la grande gastronomie. On voit des formations en ligne en 30 h pour devenir préparateur mental, alors que pour d’autres nous sommes à 300 h en 2 années. Donc, ça bouge, mais c’est encore en chantier.

Selon toi, à quel point le mental intervient-il dans la performance? 

J’ai entendu en staps en 2005,  » à niveau égal, le mental est responsable à 80 % de la performance »… dixit qui? On ne sait pas. Je recherche encore l’auteur.

Je pense que limiter le mental et la performance à la compétition serait réducteur. Il faut un mental de dingue pour mettre des essais dans un projet comme le fond des grimpeurs comme Hugo Parmentier. Il faut un mental incroyable pour revenir d’une blessure au haut niveau comme un entraîneur français bien connu. Est ce que c’est de la performance? Oui. La part du mental est essentielle tout autant que le physique. Imaginez, une formule 1, qui serait le corps, avec un pilote, remplit de doutes et de peurs, qui représenterait le mental, ça donnerait quoi? La motivation, la volonté, la concentration, sont parfois des apprentissages invisibles des entraînements. Mais si on ne les conscientise pas, si on n’apprend pas à les optimiser, ils peuvent nous faire défaut.

Peut-on gagner en niveau de perf avec de la prépa mentale sans augmenter ses capacités physiques ou techniques? 

On peut faire en sorte de laisser les capacités physiques et techniques s’exprimer au mieux. Prenons un exemple classique en escalade que les lecteurs ont déjà vécu . La session grimpe touche à sa fin, la peau commence à manquer sur le bout des doigts, et les biceps sont déjà sur le sentier du retour. Et là, arrive l’idée du dernier run. Celui où physiquement, on s’est déjà pardonné de ne pas être à fond. Celui où on a déjà accepté d’être imparfait. D’être juste avec le niveau qu’on a. On ne grimpe pas en imaginant le niveau qu’on aimerait avoir. On ne se juge pas. On va voir. Et là… Que se passe-t-il? On s’épate. Combien ont sorti leur projet dans ces conditions? Combien diront « j’ai jamais aussi bien grimpé de ma vie ». (cet exemple fonctionne aussi avec la météo et le run de dernière minute 😉

Est ce que le mental a rendu plus fort? Non, il a permis d’être aussi fort que ce qu’on peut être. Mais souvent, on passe trop de temps à ne pas connaître ses atouts et à trop regarder ses manques.

Tu as aussi écrit un livre sur le sujet de la prépa mentale, tu peux nous en parler? 

J’ai écrit « Autohypnose et performance sportive en 2018″ aux éditions Amphora. Il a reçu un super accueil. Il aborde les techniques d’autohypnose pour un travail de fond sur l’estime, les émotions. Pour moi, c’est un bouquin qui a comblé un manque. C’était le premier en langue française sur l’hypnose et le sport.

Puis, avec le recul, et presque 5 ans de plus, j’ai commencé à croire que je pouvais faire mieux, plus simple et plus complet. Sur le premier, mon éditeur a eu le courage de me suivre dans ce projet, mais il voulait limiter les risques en faisant un livre assez court. Avec les 15.000 exemplaires vendus et la traduction dans d’autres langues, il m’a demandé si j’avais des choses à rajouter. Et j’en avais plein. Il y avait pas mal de domaines que je n’avais pas pu traiter. Et puis, j’avais la volonté de rendre à porter de main une méthodologie que j’utilise avec le haut niveau, directement sur le terrain d’entraînement. Alors, on a décidé de sortir l »Incontournable de l’autohypnose pour la performance ».

Où et quand peut-on se le procurer? 

Il va sortir en juin dans toutes les librairies grand public. Je suis d’ailleurs en discussion avec quelques directeurs de salles d’escalade pour faire des sessions de dédicaces, démos et conférences dans toute la France. Ce sera l’occasion de croiser quelques lecteurs de PG avec plaisir.

Comment imagines-tu l’avenir pour toi?

Assez ouvert ;). Depuis presque 12 ans, je tente de faire bouger les choses dans le domaine mental, progressivement et avec mes moyens principaux que sont ma motivation et mes convictions. Trop de sportifs talentueux arrêtent pour des raisons de blocages dans la tête parce qu’on ne sait pas les accompagner. Ça me bouleverse. Un sportif est un rêveur qui agit. Que ce soit pour gravir son premier 6A, ou gagner l’or aux Jeux, ces rêves sont précieux.

Alors pour moi, je me vois comme celui qui défriche et qui tente de faire un chemin que d’autres pourront arpenter par la suite. Avec quelques athlètes, nous sommes sur 2024, et sur 2028. Donc, il y a ça d’un côté, et de l’autre, former les coach mentaux de demain.

Un dernier mot à ajouter? 

Quel que soit votre niveau, ou si vous faites du bloc, de la salle, de la falaise, de la grande voie… Ne laissez pas vos peurs vous limiter, sans elle, le courage n’existerait pas. Celui de prendre la prise d’après par exemple.
Nous pratiquons l’escalade parce qu’il existe cette dominante émotionnelle à gravir en même temps que notre ascension. Mais attention à ne pas se faire avoir, si nous ne pilotons pas, si nous ne jouons pas avec notre mental, c’est lui qui se jouera de nous et nous pilotera. Alors, à vous de jouer 😉

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Boum! Pierre Le Cerf enchaîne « Eagle-4 » à Saint Leger et propose 9a+ !

13 Fév

Le Niçois Pierre Le Cerf vient de frapper un grand coup à Saint Leger en venant à bout de « Eagle-4 ». Libérée par Adam Ondra en 2018 puis répétée par Hugo Parmentier et Julia Chanourdie en 2020, Pierre le Cerf est donc le 4ème ascensionniste de la voie, et histoire d’enfoncer le clou, il propose de revoir la cotation à 9a+ au lieu de 9b. Voici l’histoire de son enchaînement de « Eagle-4″…:

L’histoire d’une perf… vas-y on perd pas de temps je vous raconte la chose. À part la voie qui est déjà une histoire, je vais vous raconter des trucs par ci par là…

On commence avec mon premier trip qui était marrant, mentalement c’était pas la joie, mes doigts étaient inflammés, on dormait à la tente, pas de douche, un soleil au alentours des 18-20 degrés, bien sur le vent n’était pas présent et pour que ça soit encore plus drôle un gilet lesté pour faire une première montée de qualité et mémorable, au final… poulie ? arrêt ? mais nannnn… un Niçois ça ne se blesse pas aussi facilement (juste bien inflammé) et la fin de l’histoire est belle, je finis par faire tous les mouvements (pas facile) avec ces petits facteurs limitants… Je suis surpris mais happy…

Ça c’est le premier Trip, le second était moins marrant, on est en décembre et vlan… 3 prises mouillées, autant dire que c’est chiant, le côté positif c’est qu’avec les doigts cassés je pouvais pas mettre des runs du bas (premier mouvement bien traumatisant), donc pas de regret, go s’amuser sans le gilet cette fois-ci section par section… et surtout s’entraîner à grimper au froid (il a neigé), pour un niçois c’est vraiment pas facile je trouve, mais heureusement on a anticipé avec un petit feu et des petites chaufferettes, ce trip m’a permis de me faire une idée plus fine de la voie, de la difficulté, des points faibles à revoir, de bien retenir la deuxième partie en 8a/8a+, et surtout de prendre 2kg…

Pour l’instant c’est calme, c’est posey, voilà le trip suivant, mon plus gros, avec 4-5 jours de grimpe, autant dire que la ça sent bon les beaux essais, niveau température c’est pas mal, on dodo dans un airbnb, plus d’inflammation, le luxe ! Malheureusement mon dos se bloque deux jours avant pendant un stage équipe de France, impossible de mettre les chaussures (de me baisser), ou bien de faire la marche d’approche rapide plutôt vertigineuse par peur que celui ci se bloque pendant l’ascension… mais des montées dans « eagle 4 » ça oui ! J’étais venu pour ça, je ne lui ai pas laissé le choix: crème chauffante, massage et c’est parti pour en chier… c’était un beau trip, avec mes deux potes Olivier et Sven, j’ai découvert les flocons d’avoine pour le petit déjeuner, l’accent belge plutôt marrant mais surtout un genou héhé! Merci Jules de m’avoir fait signe qu’il y en avait un et Lucien d’avoir confirmé que oui c’est possible…

Après cette découverte j’ai réussi à mettre mes premiers essais du bas, et à mettre des runs ou ça se joue au détail dans mon cerveau… physiquement c’était cool, mentalement c’était le combat… le déclic ne venait pas mais le physique compensait donc je me rapprochais de la fin assez vite, jusqu’à tomber au dernier mouvement dur à mon 6ème run, c’était bon signe (c’est pas vraiment le 6eme hein, j’ai mi pleins de montées avant, mais quand je dis 6ème c’est le 6ème ou je pars du bas pour l’enchaîner, avant c’était du repérage), frustré mais content de l’essai, d’autant que mon pote Nicolas Pelorson clippe la chaîne de « super crakinette », dans ce cas là on oublie vite l’échec, encore bravo man…

Après un essai comme ça, c’est  journée de repos obligatoire, on met toutes nos chances de notre côté, on se repose et on tente le coup de poker, le dernier jour du dernier trip avant les compétions. On est lundi 7 février, gros vent, gros soleil, le thermomètre affiche 13 degrés, 15h30, allé go, je mets tapis, et let’s go… Puis voilà ça passe plutôt bien, bonnes sensation dans le bas (passage dur) et moins bonnes dans la suite en 8a-8a+, je devais être un peu tennnndu, et ça se comprend… je clippe la chaîne, je chope un bout de la voie pour le souvenir (un bout de pierre), et go au McDo pour récupérer de cette belle journée… voila mon enchaînement de « Eagle-4″…

Petit message à ceux qui m’ont demandé, l’enceinte va bien, pour ceux qui savent pas, elle a fait un petit voyage dans le fossé, la musique on oublie à st léger, c’est un conseil d’ami … sinon c’est préférable d’avoir un gros caisson de 15-20kg y’aura moins de chance de le voir en bas dans un arbre… 

C’est la première voie qui me demande plus de 1h de route, un logement, une organisation quoi… et de mon ressenti avec la pression de ces petits facteurs, je trouve que la réussite a été plutôt rapide.

Je me pose la question en ce qui concerne la cotation puisqu’à ce niveau on rigole plus, un + change énormément la donne, même un slash « / »… moi de mon ressenti, avec mes méthodes je proposerai 9a+, pas facile hein mais 9b serait pour ma part trop élevé, en comparant avec mes anciennes perfs 9a+ me parait pas mal. Je rappelle encore une fois que Adam Ondra a réfléchi entre 9a+ et 9b pour « Eagle 4 » et a fini par dire 9b, mais entre une FA et une 4ème ascension en ce qui me concerne, il y a une différence mentale énorme et des méthodes qui s’améliorent… en plus de ressortir de blessures aux doigts et d’autres dingueries, moi si je dois lui donner une cotation malgré des avertissements voir menaces, hein… c’est 9a+, ça n’empêche pas que c’est un gros 9a+, très physique et je tire mon chapeau à ceux qui l’ont réussi (Ju, Hugo et Adam), vraiment, car mentalement faut être costaud de A à Z, et surtout les bonnes conditions ne sont pas faciles à choper. Maintenant chacun son avis mais je pense que 9b c’est un petit cran au dessus, voilà ma proposition, pour eagle-4 très belle voie en 9a+…

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Camille Coudert au sommet de « Soudain seul », 8C+

13 Fév

Les conditions sont bonnes à Bleau et les grosses performances s’enchaînent! Cette fois, c’est au tour du bloqueur français Camille Coudert de créer l’exploit en venant à bout de son gros projet du moment, « Soudain seul ». Libéré en février 2021 par Simon Lorenzi et proposé à 9A bloc, puis répété par Nico Pelorson qui proposait plutôt 8C+, Camille Coudert est le 2ème répétiteur à atteindre le sommet.

Nous lui avons posé quelques questions:

Pourquoi avoir choisi ce bloc?

J’ai commencé à essayer « Big Island assis » car mon ami Nicolas Pelorson essayait ce bloc l’année dernière, et n’ayant pas de gros projet a ce moment-là, j’ai mis une petite séance un jour avec lui: le bloc m’a plu et m’a paru faisable assez rapidement (finalement ce fût plus long que prévu).

Quelles sont les plus grosses difficultés que tu as rencontré?

J’ai rencontré plusieurs problèmes dans ce bloc: dans un premier temps, l’endurance nécessaire pour enchaîner ce bloc… En effet, le bloc fait 15 mouvs sans repos. Etant plutôt spécialiste des blocs de max 7/8 mouvs, j’ai dû bosser la filière rési. Ensuite, un autre problème que j’ai eu, et peut-être le plus chiant, c’est la transpiration des mains: de base je transpire beaucoup des mains et dans ce bloc pas moyen de repoffer pendant toute la durée de l’enchainement. Le crux étant très à friction de main et à la toute fin du bloc, c’était vraiment dur pour moi d’arriver là avec les mains sèches. Et puis la dernière difficulté, c’était de gérer la pression des runs d’enchainement…

Un avis sur la cotation?

Concernant la cotation, je ne sais pas encore quoi décider, j’ai peu d’expérience dans ce niveau: C’est sûr que ce bloc est compris entre 8C+ et 9A, mais dire s’il est plus proche de 8C+ ou 9A je ne sais pas encore… Je vais y réfléchir ces prochains jours et je me prononcerai quand je me serai décidé.

Tes prochains projets?

Alors j’aimerai bien aller faire des blocs classiques et moins durs en Suisse comme « dreamtime », « la rustica », « off the wagon »…
J’ai aussi quelques projets moins durs que j’ai très peu essayé depuis 2 ans à Bleau et que j’aimerais aller faire. Et bien évidemment j’ai dès maintenant envi de me remettre un projet dur, j’ai plusieurs idées en tête mais rien de décidé encore, je vais aller mettre des séances dans ces blocs pour choisir celui qui me plait le plus.

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Simon Lorenzi frappe encore: « La révolutionnaire » 8C+ bloc

13 Fév

Le Belge ne s’arrête plus! Alors qu’il enchaînait déjà fin janvier la first ascent de « Big Conviction » proposé à 8C+, il nous avouait avoir comme prochain gros projet en forêt « la révolutionnaire », 8C+ également. Libéré par l’incontournable Charles Albert en 2016, ce bloc n’avait connu jusqu’a présent qu’une seule répétition par le Japonais Ryohei Kameyama.

C’est donc au tour de Simon Lorenzi d’ajouter son nom au sommet de ce bloc extrême de Bleau, et il nous livre son commentaire suite à cette grosse performance.

J’ai décidé d’aller jeter un oeil dans « la révolutionnaire » le jour après avoir enchaîné « Big Conviction ». Étant l’un des blocs les plus durs de la forêt, dans un style qui me convient et en plus sur du beau rocher sculpté, il ne fallait pas grand chose de plus pour attirer mon attention.

La première séance a été assez prometteuse car j’ai réussi à faire tous les mouvements et quelques petits links mais je trouvais ça très intense en compression et la séance m’a bien détruite à vrai dire. Une semaine plus tard je suis revenu pour essayer de faire de plus grosses sections, malheureusement il y avait de la condensation dans le bas du toit à cause du redoux, je n’ai donc pu essayer que la fin cette fois là mais j’ai pu vraiment bien me caler dans les 2-3 derniers mouvs. Je suis revenu le lendemain après midi pour laisser le temps à la condensation de se dissiper complètement. J’ai donc pu  travailler le bloc en entier et enchaîner un espèce de départ intermédiaire qui vaudrait à peut près 8C. Ensuite j’ai réussi à trouver une solution efficace dans les premiers mouvements qui me posaient problème. À partir de la il ne me restait plus qu’à revenir pour mettre des essais du bas.

Deux semaines plus tard j’étais de retour avec des conditions parfaites, prêt à en découdre ! Le processus ce jour là a suivi exactement le même schéma que dans « Big Conviction » étonnamment. Un super bon premier run ou je tombe au tout dernier mouvement, deux mauvais runs et puis l’enchaînement. La particularité du dernier mouvement c’est que c’est un jeté à l’aveugle dans une fine boîte au lettre, celà demande beaucoup de précision. Précision qui est dure à avoir après avoir empilé autant de mouvements durs. C’est donc vraiment important de maîtriser le jeté à la perfection, c’est d’ailleurs pour ça que je me suis énormément exercé dedans les séances précédentes car je sentais que c’était crucial.

Après ce run si proche de l’enchaînement, j’ai pris une grande pause afin d’être toujours à 100% pour la suite. Après un petit rééchauffement, je m’élance à nouveau dans le bloc et échoue à deux reprises au premier mouvement pour cause de dab. Après avoir remis de la magnésie je m’élance à nouveau, sans dabber et malgré l’onglée  je parviens à m’extirper du toit dans un combat qui m’aura arraché quelques cris, comme souvent dans les blocs durs! J’ai ensuite fini la journée en beauté en flashant « Kaïken » 8A+. Merci encore Fontainebleau ! Je suis vraiment heureux d’avoir pu profiter des bonne conditions pour enchaîner ce chouette bloc et passer du bon temps dans la forêt. Maintenant il est l’heure pour moi de concentrer toute mon énergie sur l’entraînement pour la saison de coupes du monde à venir même si la forêt va me manquer et que je suis déjà impatient de revenir !

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Alizée Dufraisse coche son projet en Suisse: « Héritage », 8B bloc

12 Fév

Il y a 3 semaines, la française frappait déjà fort en enchaînant « Versace », 8B bloc à Brione en Suisse. Sur place depuis plusieurs mois, Alizée a commencé par travailler « Versace », qui ne fait pas trop peur, tout en mettant les doigts dans « Héritage » qui est plus impressionnant. Elle ajoute donc désormais « Héritage » à son carnet de croix et nous fait un retour sur cet enchaînement:

Héritage était le bloc que j’ai essayé depuis novembre en même temps que Versace. En arrivant à Ticino, j’avais en tête de vouloir faire celui là mais je ne savais pas si mentalement j’arriverais à me donner à fond dans un high ball dur, car la partie finale du rétablissement n’est pas si facile et la chute peut ne pas être très bonne. Comme le bloc est beau, j’ai continué à y aller de temps en temps, mais pas régulièrement.

Un mouvement me posait problème pendant 6/7 séances, jusqu’au jour où nous sommes allées avec Mélissa (LeNeve) et Brooke (Raboutou) et on s’est focalisé sur « trouver la méthode ». Après cela j’ai pu commencer à mettre des essais. Mais mentalement je me disais toujours « si j’arrive à faire le mouvement du rétablissement je me laisse l’option de ne pas continuer, si je ne me sens pas confiante dans la suite ».

La première partie est très technique et physique en même temps et j’ai mis plusieurs jours à comprendre les subtilités et pouvoir enchainer les mouvements les uns à la suite des autres. Hier, c’était le premier jour où je suis arrivée et que je me suis dit « Aujourd’hui, si je fais le mouvement pour aller au réta je continue, je suis bien, tout ira bien ». Après un bon échauffement, j’ai pu me retrouver en haut du bloc à mon premier essai, à ma grande surprise! Au final, j’ai pu en venir à bout après 12 journées.

Je suis super contente d’avoir réussi à ne pas me prendre la tête ni me mettre la pression, car je savais que c’était possible de passer 10 séances à tomber au mouvement du réta. Mais hier c’était LE jour, tout s’est bien passé. Je pense personnellement que c’est le bloc le plus dur que j’ai réalisé jusqu’à présent. Maintenant je peux continuer à essayer le bloc que j’ai commencé à travailler depuis quelque temps à Chironico, une version à gauche du bloc mythique « From dirt grows the flowers ».

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Résultats – Finale Coupe de France de difficulté jeunes à Thionville

07 Fév

Cette première étape de coupe de France de difficulté jeune vient de s’achever à Thionville.

En U16, chez les filles c’est Célie Adriansen qui s’impose en étant la seule à toper toutes les voies de la compétition, et coté garçons, c’est Adrien Gsell qui réalisera le meilleur score en finale. En U18, Lana Bonnal remporte la compétition avec 5 tops sur 5 (3 voies de qualifs, une demi et une finale), tandis que chez les hommes, Thibaut Collard prend la pôle position en finale. Enfin, du côté des U20, elles sont 3 chez les filles à valider la prise 27, et c’est donc le résultat des demi-finales qui entre en jeu au profit d’Axelle Willano, et chez les hommes c’est Lenny Cohendet qui nous fait un petit hold up: 8ème des qualifs, 4ème des demi, il prendra l’or en finale!

 

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Qui est Lily Abriat, cette jeune cadette qui vient défier les seniors?

06 Fév

Du haut de ses 15 ans, la jeune Lyonnaise entre cette année dans sa première année de cadette. Et c’est tout naturellement qu’elle tente de venir se frotter au circuit seniors, dans un premier temps sur les coupes de France de bloc. Loin de démériter, cette jeune grimpeuse issue du club de La Degaine a tout le potentiel pour venir bousculer la hiérarchie nationale. D’ailleurs, lors de la dernière étape de coupe de France qui se tenait à Climb Up Paris, elle se hissait en finale aux côtés de quelques grimpeuses de renom: Fanny Gibert, Chloé Caulier, Camille Pouget ou encore Oriane Bertone. Et pour ceux qui seraient passés à côté de l’info, elle terminait 4ème lors des derniers championnats du monde jeunes qui se déroulaient à Voronezh (Russie) en 2021. Rencontre avec une jeune grimpeuse bourrée de talent. 


Salut Lily, on commence par le début, présente-toi à nos lecteurs.

Salut à tous! Je m’appelle Lily Abriat, j’ai 15ans, j’habite à Lyon mais je suis au pôle espoir et au lycée à Voiron 🙂

Quand et comment as-tu débuté l’escalade ?

Grâce à mes parents qui sont des falaisistes ! Depuis toute petite, je suis plongée dans le monde de l’escalade mais j’ai commencé réellement dans un club à côté de chez moi à l’âge de 8ans. À la base ce n’est pas le sport en lui même qui m’a plu, mais plutôt l’ambiance des compétitions qui étaient commentées par Bastien de Lattre !

Qu’est-ce qui te plait dans ce sport ? Que représente la grimpe pour toi ?

Déjà, je pense que depuis toute petite, j’aime prendre de la hauteur. Mais ce que j’aime par dessus tout, c’est vraiment le fait de pouvoir avoir des objectifs toujours plus fous, se fighter à la muerte, apprendre et jouer à chaque séance et tout ça avec une ambiance de dingue avec tous les petits potes !

On commence à te voir régulièrement venir jouer avec les seniors en bloc alors que tu n’es encore que cadette, comment le vis-tu ?

C’est dééément ! Je me régale à grimper avec toutes ces fortes grimpeuses, ça m’apporte beaucoup d’expérience et c’est que du positif pour la suite !

Tu peux nous faire un petit récap de tes meilleurs résultats jeunes et seniors ?

Pour commencer, j’ai terminé 2ème lors de ma première coupe d’Europe de bloc à Graz ce qui m’a permis de me qualifier aux championnats du monde où j’ai finis avec une belle 4ème place en bloc. Et chez les seniors, j’ai réussi à monter sur le podium de la coupe de France à Chaumont !

Plutôt bloc ou diff et pourquoi ?

Je dirais le bloc parce que je trouve ça plus rigolo et j’arrive plus à me faire plaisir qu’en diff mais parfois j’adore me mettre des gros fight dans les voies aussi et je m’entraîne tout de même pour réussir dans les deux disciplines.

Comment es-tu restée motivée après ces 2 années compliquées avec la crise sanitaire ?

Pendant le confinement, j’ai eu la chance d’avoir un petit pan chez moi avec quelques vieilles prises récupérées, et mon frère pour la motivation donc je ne me suis jamais ennuyée, et j’ai pu vite reprendre les entraînements avec le pôle espoir et faire de la falaise par ci par là !

Et la grimpe en extérieur du coup, ça donne quoi ?

Avec tous ces entraînements, c’est compliqué de trouver du temps pour aller en falaise mais je suis toujours contente de retoucher du caillou et de rentrer avec quelques croix dans le 8 !

As-tu des grimpeuses ou des grimpeurs qui t’inspirent ? Si oui lesquel(le)s et pourquoi ?

Évidemment ! Je regarde les coupes du monde depuis toute petite donc Akiyo Noguchi et Janja Garnbret sont des grimpeuses qui m’inspirent énormément, surtout dans leur gestuelle de grimpe. Luce douady est aussi un grand exemple pour moi, elle grimpait avec facilité, rythme, combativité et rendait tout ce qu’elle faisait incroyable à regarder.

Quels sont tes objectifs à court terme ? Et à plus long terme ?

Pour l’instant je m’entraîne pour les sélectifs et les championnats de France seniors et jeunes. En jeune, je veux me qualifier pour la saison internationale et en seniors, je veux juste me faire plaisir, tout donner et on verra ce que ça donne… Sur le long terme, pour l’instant, je ne sais pas trop. Mais j’avoue que je rêverais de faire « le tour du monde » et découvrir tous les spots de grimpe sympa !

© Planetgrimpe

Comment t’entraînes-tu (avec qui, nombre d’entraînement, organisation, …) ?

Je m’entraine à Voiron avec le pôle espoir depuis 3ans où je suis suivie par Tanguy Topin et Fabien Viguier. Je grimpe tous les jours après les cours sauf le vendredi où je rentre chez moi et j’ai deux séances de prépa physique entre midi et deux la semaine. Et le week end c’est soit salles lyonnaises, soit falaise + footing.

Un petit mot pour ton club, la Dégaine Escalade ?

Ils me soutiennent depuis le début et même à distance ils sont toujours là et je les remercie !
D’ailleurs, ils organisent le LAB (Lyon à bloc), c’est une petite compétition super fun avec des beaux blocs et une superbe ambiance !

Le mot de la fin ?

Je voulais remercier mes parents, mes amis, mes entraîneurs et toutes les personnes bienveillantes que j’ai rencontré et qui me soutiennent et me permettent de grandir dans ce que j’aime faire et me donnent le sourire tous les jours !

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Résultats – Demi-finale Coupe de France de difficulté jeunes à Thionville

06 Fév

Après une longue journée de qualifications hier, place aux demi-finales de cette première étape de coupe de France de difficulté de la saison. L’objectif? Rentrer dans les 8 pour prendre le départ des finales qui se tiendront cet après midi.

Découvrez les 8 grimpeurs par catégorie que nous retrouverons en finale:

Les finales à suivre…

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Résultats – Qualifications Coupe de France de difficulté jeunes à Thionville

06 Fév

Alors que les étapes de coupe de France de bloc se sont achevées il y a peu avec une étape finale à Climb Up Paris, ce week-end direction Thionville pour la première étape de coupe de France de difficulté de la saison pour les jeunes. Pour info, il s’agit de la première étape de difficulté organisée depuis… 2019 !

Hier se sont déroulées les qualifications, en voici les résultats:

Aujourd’hui, place aux demi-finales et finales de l’épreuve. Restez connectés!

 

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Hugo Parmentier en forme à Bleau: « Gecko » assis, 8B+ dans la poche

25 Jan

Depuis plusieurs mois, Hugo Parmentier s’est rapproché de la forêt avec un emménagement sur Fontainebleau. En plus de s’entraîner aux côtés de Nico Januel pour le côté compétition, il profite de sa nouvelle localisation pour aller régulièrement tâter le grès de Fontainebleau… Et cette fois, c’est l’un de ses gros projets qui tombe, « Gecko » en départ assis, coté 8B+.

Voici le retour d’Hugo suite à cette performance:

C’est un bloc qui était sur ma liste des blocs que je voulais faire dans ma vie, ça me tenait vraiment à coeur. J’en avais fait mon projet de l’hiver, et avant même de faire le debout j’avais déjà essayé les mouvs de la version assise au printemps dernier. Depuis j’y suis allé quelques fois, et cet automne j’ai fini par enchaîner la version debout, et tout est alors devenu possible… Mais au final, j’ai eu beaucoup du mal à tenir la pince en tri tendu dans la transition entre le départ assis et le départ debout. Je suis revenu quelques temps après, avec de meilleures conditions, et je suis tombé tout en haut. Ensuite, j’ai chopé le covid, j’étais KO pendant une semaine, et quand j’ai remis les pieds dedans après 2 sessions de reprise, je pensais être à la ramasse, et en fait je bougeais plutôt bien au calage, et ça a fait dans la journée, c’était dément comme sensation!

Je suis vraiment content que l’entraînement avec Nico Januel paye, et j’ai dans l’idée d’aller essayer d’autres blocs plus durs, pourquoi pas « Big Island » où j’ai déjà mis quelques essais, ou encore « la révolutionnaire », et peut-être aussi essayer de flasher quelques blocs en 8A ou 8A+, j’ai quelques idées en tête…

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Nouvelle first ascent pour Simon Lorenzi: « Big conviction », 8C+

24 Jan

Février 2021, le Belge Simon Lorenzi annonçait le 2ème 9A bloc du monde avec « Soudain seul »,  le départ assis de « The Big Island », avant que Nico Pelorson propose une décote à 8C+ en mars.

De retour à Bleau, Simon Lorenzi propose un nouveau bloc, « Big conviction », une fusion entre « conviction » départ bas (qu’il a ouvert il y a quelques semaines)  et « The big Island » qu’il propose à 8C+. Nous avons échangé avec lui sur le sujet…:

Peux-tu nous décrire le bloc?

Donc le bloc commence à droite dans le départ bas de « conviction » que j’ai ouvert il y a quelques semaines. Du coup c’est un début plus court que « Soudain seul » sauf que le premier mouvement est vraiment difficile, sur deux inversées avec des pieds très mauvais et il faut aller loin dans une bonne réglette sans perdre les pieds. Intrinsèquement c’est de loin le mouvement le plus dur du bloc et à partir de la il y a quelques mouvements relativement faciles pour rejoindre le départ de big island. Donc moins rési que « Soudain seul » mais plus sélectif je dirais car le niveau de force requis est plus élevé.

Pourquoi ce bloc? 

J’ai choisi ce bloc car j’avais une grosse envie de revenir sur ce lieu qui m’a beaucoup marqué. J’étais nostalgique et je voulais regouter un peu à ce que j’ai vécu la bas l’année passée. J’ai choisi ce nom car c’est la fusion entre « Conviction » et « Big Island » et donc Big Conviction sonnait mieux que conviction big.

Quel a été ton processus de travail pour en venir à bout? Quelles difficultés as-tu rencontré? 

Au niveau du travail dans le bloc, j’ai pu (re)faire 4 séances dans le bloc avant le nouvel an mais seulement 2 où les prises du premier mouvement étaient sèches. J’ai réussi à la deuxième séance le mouv clé et ce jour la je suis sorti dans « conviction ». Les deux autres séances ont étés consacrées à bien me recaler dans big island (ce qui est allé vite car je le connaissais encore très bien) car l’inversé de départ n’était pas suffisamment en conditions pour mettre des essais. Hier après un bon échauffement et quelques essais, je me suis donc retrouvé au sommet de ce super bloc une fois de plus. Quelle chance! La principale difficulté que j’ai rencontré c’est d’être blessé au majeur gauche, je devais donc faire très attention a ma façon de prendre les prises et je ne pouvais pas arquer les réglettes du bloc comme j’aime tant le faire!

D’autres projets à venir? 

Comme prochain projet, j’aimerais faire « la révolutionnaire » (8C+), un bloc ouvert par Charles Albert. Par chance il n’y a pas besoin d’arquer de la main gauche et j’ai justement fait tous les mouvements à la première séance donc c’est prometteur. J’ai hâte de retourner à bleau pour en découdre ! Sinon je m’entraîne surtout pour les compétitions et pour l’instant à cause de mon doigt je suis bloqué dans un pan sur des gros plats ou pinces ou dans des dalles sans les mains mais je sais m’entraîner et j’ai la forme, c’est le plus important !

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Ce qu’on a pensé du film « The Wall – Climb for Gold »

23 Jan

Voilà plusieurs semaines, voir plusieurs mois, que les athlètes du film teasent ce documentaire inédit d’1h30 qui retrace la vie de 4 grimpeuses en quête d’or olympique: Janja Garnbret, Miho Nonaka, Shauna Coxsey et Brooke Raboutou. Avant d’aller plus loin, voici le synopsis du film:

« The Wall – Climb for Gold suit quatre grimpeuses de haut niveau, Janja Garnbret, Shauna Coxsey, Brooke Raboutou et Miho Nonaka, au cours de deux années extraordinaires. Elles se battent à travers les épreuves de qualification olympique pour gagner leur place à Tokyo, font face à une saison exténuante de compétition et d’entraînement avant que tout soit suspendu lorsque la pandémie de Covid-19 oblige à reporter les Jeux. Alors que les jeunes femmes affrontent leurs propres démons mentaux et physiques en route vers Tokyo, le film révèle un aperçu étonnant et inspirant de ce qu’il faut pour être une olympienne et, finalement, de ce que signifie être humain. »

On pourrait croire en lisant ce synopsis qu’on va avoir droit à une production à l’américaine, avec des séquences émotions un peu trop surfaites, mais pas du tout! Le film se regarde très bien, en sous titré français (malgré quelques traductions approximatives), et on entre réellement dans l’intimité des athlètes, dans ce qu’on ne voit pas lorsqu’on se contente de les admirer en compétitions: Pour exemple, oui, Janja Garnbret est extrêmement forte, avec surement quelques prédispositions, mais elle n’échappe pas aux entraînements où son mental et son physique son mis à rude épreuve. Elle n’échappe pas non plus à la pression et aux doutes que tous les athlètes subissent dans une carrière de sportif de haut niveau. Oui, toutes ces athlète restent avant tout humaines!

Au cours du film, la personnalité de ces 4 sportives de haut niveau est mise en lumière, on perçoit leurs doutes et les difficultés rencontrées, et de ce point de vu l’angle du film est très intéressant à regarder. Derrière les machines de compétition, on découvre avant tout 4 femmes, qui se livrent et nous donnent un bel aperçu de ce qu’est une olympienne et de l’enjeu que représente les JO. On découvre les combats que chacune d’entre elles doit mener pour tenter d’atteindre l’or olympique, depuis leur plus jeune âge, jusqu’à l’épreuve ultime. Empreint d’émotions, on se laisse porter par ce documentaire, et on ne peut que souhaiter voire d’autres productions de ce genre arriver!

À louer ou à acheter, on ne peut que vous conseiller de vous laisser tenter. 

Le teaser

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Belle coche pour Alizée Dufraisse en Suisse avec « Versace » 8B bloc (+ vidéo)

23 Jan

En Suisse depuis quelques mois maintenant, Alizée Dufraisse a fait une petite pause des falaises Espagnoles pour changer un peu du train train quotidien. Et ce n’était pas chose aisée nous a-t-elle confiée puisque qu’il a fallu qu’elle s’adapte à la grimpe sur granite (ce qu’elle n’avait quasiment jamais fait), à regrimper en bloc, avec de la hauteur, des chutes, et bien évidemment le froid ambiant!

Mais il en fallait plus pour l’arrêter puisqu’elle vient de cocher le 8B bloc de « Versace » à Brione (première ascension féminine pour info): Un toit avec un départ très physique sur des prises éloignées et peu de pieds! La fin se joue sur un réta avec des prises assez fuyantes et un gros mouvement dynamique où il faut encore avoir du jus après une quinzaine de mouvements dans les bras…

Nous avons profité de cette belle perf pour poser quelques questions à Alyzée:

Pourquoi avoir choisi ce bloc, « Versace »? 

Pourquoi Versace? D’abord parce que j’ai de suite été super inspirée par le lieu, la rivière, ce bloc est un peu isolé et je m’y suis sentie bien. J’ai passé le premier mois à notre arrivée à essayer de me mettre dans le style du coin en essayant plusieurs blocs plus faciles et en checkant les blocs plus durs pour voir ce qui me motiverait. Pour être honnête, j’avais une appréhension de la hauteur en bloc et de la chute alors j’ai voulu choisir deux projets, un qui est haut et l’autre moins. Du coup j’ai commencé à travailler « Versace », qui ne fait pas trop peur, et en même temps je travaille « Héritage » qui est plus impressionnant.

Parle nous de ton processus de travail jusqu’à l’enchaînement.

J’ai fait 15 jours dans le bloc en tout. Dès le début j’arrivais à faire des assez bons essais et donc j’ai vu que c’était possible. En revanche il m’a fallu beaucoup de temps pour le réta final, qui me semblait pourtant être la section la moins dure pour moi… Il m’a fallu 3 séances pour faire le mouvement, puis je n’y suis plus arrivée pendant deux séances… Ca me rendait folle, de ne pas comprendre exactement ce qui faisait que j’y arrivais ou que je n’y arrivais pas… du coup, difficile à avoir confiance en moi dans les essais en partant du départ… Petit à petit j’ai vraiment compris quelles étaient les subtilités, les positions qui faisaient que je réussissais le mouvement et j’ai compris comment avoir ces positions du départ, mais ça a pris du temps, tout un processus!

Tes prochains projets? 

Pour 2022 plein de projets: continuer ici dans le Tessin et surement Magic Wood avec d’autres blocs de cette difficulté mais aussi essayer la cotation supérieure, que je n’ai encore jamais réalisée en bloc. Et surement été/automne refaire des voies et essayer de retranscrire la force que j’aurais pris sur les voies !!

Et pour finir une petite vidéo de l’enchaînement:

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Rencontre avec Jean-Raymond Manent, fondateur de BOMA

19 Jan

Voici déjà quelques temps que nous avions entendu parler des produits BOMA au travers des storys Instagram d’un certain Romain Desgranges, et, plus récemment, directement par notre athlète PG, Camille Pouget. Et c’est finalement lors du salon de l’escalade à Lyon en novembre dernier que nous avons réellement fait la découverte de cette petite marque, BOMA, et de son fondateur, Jean-Raymond. Alors plutôt que de vous présenter la marque et les produits, on a préféré lui laisser la parole avec quelques questions auxquelles il a accepté de répondre… Rencontre. 


Qui es-tu ? 

Bonjour, je m’appelle Jean-Raymond MANENT, j’ai 36 ans et je suis le fondateur de la micro-entreprise BOMA Authentique Cosmétique qui a vu le jour en Mars 2020.

Je suis né dans le Val de Saône, près de Lyon où je vis encore actuellement.

J’ai fait mes études à l’Ecole d’Architecture de Lyon mais j’ai aussi été formé en Cuisine, en Menuiserie d’Agencement et plus récemment en Cosmétologie ; tout m’intéresse, en fait !

J’aime aussi à croire que rien n’est impossible, à condition de s’en donner les moyens !

J’ai découvert l’Escalade tardivement, il y a 5 ans, un peu par hasard même si de mon point de vue, rien n’arrive par hasard !

Présente nous la marque que tu as créée… et les différents produits ! 

BOMA, c’est un peu une utopie ; mais une utopie qui pourrait devenir réalité !

L’idée, c’était avant tout de vouloir faire sa part pour plus de partage et d’altruisme en offrant du soin à sa mesure ; d’arrêter de critiquer ce qui ne va pas et d’agir concrètement pour proposer des solutions à des problèmes simples et courants comme des mains et des pieds abîmés, entre autres.

L’Humanité est un système, une grande Famille ; dès lors qu’un de ces membres agit positivement, chacune de ses actions rejaillit inéluctablement sur les autres de façon vertueuse.

BOMA, c’est cela : faire de son mieux pour contribuer au bien-être de tous ; devenir exemplaire !

La gamme a été conçue en privilégiant la simplicité, l’efficacité et bien évidemment l’authenticité ; j’entends par là être vrai, transparent et rassurant pour l’usager.ère final.e.

Actuellement, 7 produits la constituent ; à savoir, 3 baumes hydratants pour la peau (Lavande, Romarin et Reine des Prés) ayant chacun des spécificités d’emploi.

Un déodorant crémeux aux 2 huiles essentielles ; produit leader de la gamme avec le BOM Lavande.

Un baume à lèvres et 2 savons surgras saponifiés à froid.

Prochainement arriveront un savon-shampoing, un baume visage contre l’acné et un baume visage jour/nuit.

Tous les ingrédients sont d’origine biologique et lors des formulations, les critères déterminants sont leur provenance (proximité géographique privilégiée) et leur qualité.

Comment en es-tu arrivé à créer BOMA ? 

C’est un aboutissement ou plutôt la concrétisation de nombreuses et difficiles années de reconstruction personnelle.

En 2012, je suis hospitalisé en urgence et l’on m’apprend alors brutalement qu’il va falloir désormais apprendre à vivre avec un trouble bipolaire ; une maladie mentale aux conséquences véritablement handicapantes.

Il aura fallu dix ans d’errance thérapeutique pour établir ce diagnostic ; dix ans seront également nécessaires pour se reconstruire.

Il faut dès lors tout recommencer ; apprendre à s’équilibrer, à gérer ses émotions, à aménager son travail, à reprendre confiance en soi, à apprivoiser son corps, à dompter son mental et surtout à oser retourner vers les autres.

Ensuite, le retour au Sport est devenu une priorité et une personne que j’admire profondément pour sa positivité, Philippe BERGER, co-fondateur avec Thierry BOURCIER du Club d’Anse, l’AL-Escalade ; mon club de cœur, devient le déclencheur de l’aventure : « Tu sais JR, les baumes que tu fabriques en mode DIY, je suis convaincu qu’ils plairaient aux grimpeurs ! »

Qu’est-ce qui te différencie des autres crèmes réparatrices qui existent déjà sur le marché ? 

Lors du Salon de l’Escalade de Lyon en Novembre 2021, j’ai pris un grand soin à étudier les offres de mes confrères.soeurs et je dirais que les produits qu’ils proposent sont très bons.

Cependant, ce qui me différencie, c’est tout simplement l’intention d’Amour et la Passion que je mets dans la fabrication de chacun de mes pots ; ils sont un peu comme chargés énergétiquement (influence de la Culture Amérindienne et de l’enseignement du Tai Chi).

Les ingrédients sont tous bio et leur provenance est la plus locale possible ; ce qui complique, je Vous l’assure, la recherche de fournisseurs engagés et responsables ; ces « courageux invisibles » !

L’objectif est d’utiliser à terme des ingrédients majoritairement d’origine française (ce qui est déjà presque le cas) ou issus des pays limitrophes ; bien que pour les savons cela reste cependant encore très compliqué.

En effet, pourquoi utiliser, même si elle est excellente l’huile essentielle de Tea tree (Afrique du Sud ou Australie) alors que l’huile essentielle de Thym (France ou Espagne) peut répondre à des problématiques tout à fait analogues.

Et sur ce plan-là, nos politiques divergent incontestablement.

Comment imagines-tu l’avenir ? As-tu des objectifs pour ta boite à court, moyen ou long terme ? 

J’aimerais répondre : « Sereinement ! » mais les défis sont nombreux et la quantité de travail à fournir est colossale ; on est tout seul chez BOMA !

Ce que j’ai cependant appris au fil des années ; c’est que tout long voyage, commence toujours par un premier pas.

Alors, plutôt que d’avoir le vertige en regardant tout ce qu’il reste à faire, je me concentre chaque jour sur cet unique petit pas à réaliser et je donne le meilleur de moi-même pour l’effectuer de mon mieux.

En Avril, Mai et Juin de cette année, j’accueille pour la première fois une stagiaire en Communication Digitale, Eva VINCENT.

J’espère pouvoir lui transmettre la passion de mes quelques expériences ; elle semble très motivée et en adéquation avec les valeurs humaines que lui inspirent BOMA ; j’ai hâte !

Participer aussi en tant qu’exposant à une étape de la Coupe du Monde 2022 à Chamonix en Juillet est une priorité ; de même que de renouveler notre présence au Salon de l’Escalade 2022 à Grenoble en Novembre.

Déménager pour des locaux plus adaptés au second semestre de l’année reste aussi un objectif important.

Pour finir, évidemment, à long terme ; créer de l’emploi sera évidemment un ultime aboutissement !

BOMA ne court pas après l’argent même si cette ressource reste nécessaire ; partager, transmettre, prendre soin, apprendre et se renouveler demeureront toujours les valeurs structurantes de l’entreprise.

Romain Desgranges semble apprécier tes produits, comment l’as-tu converti ? 

Alors ça, c’est un peu un miracle de la Vie !

Invité au club Vertige d’Arnas par Maciek KNUTELSKI et Serge VAUVERT, président à l’époque, pour ma première exposition test lors d’une étape de Coupe de France (il y a 2 ans environ) avec en guest-star Romain DESGRANGES ; je me retrouve aux côtés de Pauline CALANDOT, co-fondatrice de Redeem Equipement.

Hésitant, je sens pourtant bien en moi qu’il faudrait oser lui parler et lui offrir un pot de BOM Lavande pour qu’il puisse peut-être le tester ; mais comment faire pour accéder à lui parmi tous ses fans.

Je me motive (grâce à Pauline) et j’arrive à lui parler 1 minute ; je lui explique les vertus du produit et l’efficacité pour réparer la peau des mains mais je me dis que de toute façon, c’est peine perdue ; il ne l’utilisera jamais…

Quelques mois plus tard, Caroline BERTHIER, nouvelle présidente du Club d’Arnas, m’informe que Romain DESGRANGES souhaite faire une recommandation du BOM Lavande dans son nouveau livre SOLIDE ! (cf. p-169).

L’extase totale !

Depuis, nous avons appris à un peu mieux nous connaître et j’avoue être profondément admiratif de la personne en plus de l’athlète.

C’est une personne saine, juste, sensible, bienveillante, déterminée, instinctive, subtile, altruiste, en constante évolution, perfectionniste et extrêmement intelligente ; un exemple indéniable de ténacité… et de ma génération en plus !

Que peut-on te souhaiter pour 2022 ? 

Du courage !

« Les gens extraordinaires sont des gens ordinaires (mais) qui croient en leur rêve. »

Moi j’y crois, même si le doute frappe souvent à ma porte !

De la visibilité serait évidemment un plus, alors je compte un peu sur Vous !

J’en profite aussi pour remercier sincèrement Camille POUGET pour son soutien et pour son aide depuis le début et sans qui cette interview n’aurait pu voir le jour : une très, très belle personne et une très grande Championne en devenir !

Le mot de la fin ? 

« Le Courage croit en osant et la Peur en hésitant. »

Je pense que tout.e grimpeur.se comprendra ces mots car ce que j’aime dans l’Escalade (et même à mon tout petit niveau) ce sont ces rendez-Vous hebdomadaires avec celle-ci ; peut-être est-ce une manière pour moi de lui montrer que même si Elle a bien souvent gagné durant mon parcours de soin, désormais, je suis SOLIDE !

Pour finir, je citerai aussi Sœur Emmanuelle qui lors d’une interview a dit ceci : « Dans la vie, il faut trouver un but, et c’est une vielle femme qui vous le dit, et il faut s’acharner encore et encore et encore ; sinon, ça n’a pas de sens ! »

BOMA, ce n’est pas une fin mais un chemin ; celui de l’espoir et de l’envie de dire à ceux touchés par une quelconque forme de handicap que ce dernier peut paradoxalement nous connecter à quelque chose de grand, à notre propre puissance personnelle et nous rendre incroyablement fort et résilient.

Merci Planetgrimpe pour cet échange !

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Chloé Caulier et Léo Favot remportent la dernière étape de coupe de France bloc de la saison

15 Jan

Clap de fin sur la dernière étape de coupe de France de bloc seniors de la saison! Avec 4 blocs proposés, les finalistes avaient de quoi faire pour se. départager en finale.

Chez les femmes nous avons pu assister à un gros duel entre Oriane Bertone et la Belge Chloé Caulier, mais c’est cette dernière qui l’emporte finalement avec un petit essai de moins que notre française pour valider les 4 blocs. Et elles seront loin devant leurs concurrentes qui ne valident qu’un seul bloc, dont Fanny Gibert qui prend tout de même une belle médaille de bronze.

Chez les hommes, ils seront 3 Léo à être sur le podium. Celui qui s’en sort le mieux avec 3 blocs au compteur, n’est autre que Léo Favot. Léo Avezou et Léo Chiba complètent le podium avec 2 blocs topés.

Un gros niveau sur cette coupe de France seniors, avec de très belles ouvertures, variées et intenses. On en redemande, et on a d’ores et déjà hâte d’être sur les championnats de France qui s’annoncent spectaculaire!

Dès demain retrouvez toutes les photos de ces finales sur PG, restez connectés!

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